Page 75 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE 61
moi, on avant; ses draperies cachaient une partie
démon corps. Je vis toutes les plaques dévelop-
pées, et dans chaque cas, la figure additionnelle
apparaissait au moment où le fluide développant
était épuisé, tandis que mon propre portrait ne
devenait visible que vingt secondes plus tard, Je
ne reconnus aucune de ces figures"sur le négatif,
mais dès que j'eus les éprouves, mon premier re-
gard me prouva que sur la troisième plaque j'avais
un indéniable portrait de ma mère, non point un
portrait pareil à celui qui aurait èj,é pris pendant
la vie, mais pensif, idéalisé, en réalité parfaile-
ment ressemblant,
» La seconde est moins dis-
figure beaucoup
tincte, le visage est penché en basr 11 a une
expression toute différente de l'autre, si bien que
d'abord je conclus que c'étaitune autre personne.
Du portrait d'homme» je ne savais rien.
» J'envoyai les deux portraits de femme à ma
soeur»elle trouva que le second ressemblait beau*
coup plus à ma mère que le troisième» étant
moins distinct en vérité, mais n'ayant pas cer-
tains défauts qu'elle remarquait dans la bouche et
le menton du troisième, On s'aperçut alors qu'il
y avait eu des retouches faites parle photographe
et, en les faisantjdisparaître, nous obtînmes un
excellent portrait do ma mère, Je ne reconnus.
l'exactitude du second portrait que quelques se-
maines après, alors que je l'examinai avec une
forte loupe et que je constatai une particularité
toute spéciale à ma mère, une façon d'avancer la
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