Page 18 - Lux in Nocte 13
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Le parcours continue avec les arts et les sciences. La scène culturelle de Copenhague
               étant assez restreinte, artistes et scientifiques se fréquentent tout au long de l’âge d’or
               en faisant une synthèse entre science et peinture par l’expression de la beauté de la
               nature.

               A l’exemple de Peter Christian Skovgaard (1817-1875) dont on voit un beau crayon
               noir complété d’aquarelle, sans date, Virburum opulus, qui représente un détail de
               boule de neige, ou encore de Johan Thomas Lundbye (1818-1848) avec sa grande
               huile sur toile, 94,5 x 127,5 cm, Paysage du Sjalland, campagne dégagée au nord
               de l’île.

               Ces échanges science-arts sont à l’origine d’un nouveau regard des peintres sur la
               nature, d’autant la peinture en plein air encouragée par Eckersberg qui met au point
               une fenêtre-perspective, dont on peut voir un exemplaire dans une sorte d’atelier
               reconstitué, qui permet, par le quadrillage de la vue, de reproduire les proportions et
               la perspective plus fidèlement.

               Il faut noter dans cette section deux tableaux de Christen Kobbe (1810-1848).
               Le  premier,  la  Vue  du  lac  Sortedam  depuis  Dosseringen  en  regardant  vers
               Norrebro de 1838, huile sur toile, 53 x 71,5 cm, qui sert pour l’affiche de l’exposition.
               Le tableau trouve son point d’équilibre par le mât du drapeau danois. A première
               vue, une impression de préromantisme se dégage par le rose de l’eau de l’étang.





















               En fait de récentes études ont mis en évidence la dégradation des pigments qui étaient
               bleu grisâtre à l’origine.





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