Page 49 - Florilège - MF RIVET - 2020
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DUEL
Pâle et souveraine, la belle se meurt au vent cruel
Au petit jour, en rythme lent, les heures coulent et s’égrènent
Suspendues aux feux lancinants de ses regrets extrêmes
Seule dans l’ailleurs la belle se consume et brise ses rêves
Incandescents d’un amour qui toujours brûle mille fièvres
Oh laissez-lui encore l’illusion qu’une aube qui s’achève
Ne peut laisser sans vie une passion livrée au glaive