Page 11 - Regards d'un promeneur sur Paris 3ieme partie en cours
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Feuilles vertes de bambou et jeux de lumières,
la ferveur du soleil crée les ombres portées
séduisant paradoxe du cœur de l’été,
aveuglement frontal, pénombre à revers.
La fraicheur c’est aussi le babil du ruisseau,
rien que ce son discret, ce murmure si doux,
souvenirs de patios Arabo-Andalou,
qu’accompagnent jusqu’au soir quelques chants d’oiseaux
« Jeux de lumières à Corvisart »
Un petit endroit dans un square Parisien
trou de verdure éclaboussé de reflets
les vers de Rimbaud et son dormeur étonné
vivent en moi. (Heureusement la guerre est loin.)
Un petit rien une échappée au jardin
moi je suis resté longtemps rêveur effronté
à m’imprégner de la naissance de l’été
le poète curieux trouvera le chemin
© Erick Gaussens Hillwater - 2023