Page 5 - Regards d'un promeneur sur Paris 3ieme partie en cours
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Il faisait légèrement soif sur le chemin.
                      Nous sommes partis de bon matin,
                                                                                                                    Au bord du ruisseau, un estaminet,
                      main dans la main en sifflotant,
                                                                                                                    (peut-être un clin d’œil du destin)
                      des hirondelles au ciel serein ,
                                                                                                                    sur sa petite terrasse ombragée,
                      il faisait beau, c’était printemps.
                                                                                                                    abritait un coin des amoureux.



                      On imaginait déjeuner sur l’herbe,
                                                                                                                    Une chopine ou deux,
                      sous les arbres comme chez Manet.
                                                                                                                    les yeux dans les yeux,
                      Vivons cachés dit le proverbe,
                                                                            « Un matin de Printemps »               le temps passa silencieux.
                      baisers aux lèvres sans faire jaser.




                                                                                                                    Quand nous arrivâmes au jardin,
                      Nous nous taisions en cheminant,
                                                                                                                    ils étaient déjà nombreux,
                      et les oiseaux chantaient pour nous.
                                                                                                                    cette horde de Parisiens,
                      Le jeune soleil tenait son rang,

                                                                                                                    à envahir les lieux.
                      sa chaleur rendait tout un peu flou.



                                                                                                                    A l’abri de frondaisons touffues,

                                                                                                                    on les voyait gais et heureux.

                                                                                                                    Nous retournâmes d’un cœur ému,


                                                                                                                    dans notre coin des amoureux…

  © Erick Gaussens Hillwater - 2023
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