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     « Fruits au Quartier Chinois »
                                                Des bords magiques du delta du Mékong                                     Mais tant fasciné par tant de promesses
                                                Ou des riches collines du Yang-Tse-Kiang                                  L’incertitude emporte le cœur en détresse
                                                Du royaume des vergers de Thaïlande                                       On poursuit alors son chemin en rêvant
                                                Dans des rafiots de Marine Marchande                                      Dans l’imaginaire de ces fruits d’Orient
                                                Les fruits descendent les eaux tranquilles                                .
                                                Longeant rêveurs leurs terres fertiles
                                                Pendant que là-haut des oiseaux voleurs
                                                Escortés de singes voltigeurs
                                                Acceptent les lychees en obole
                                                Ou rapinent au vol des caramboles
                                                La cargaison au port d’attache
                                                Les marins peuvent faire relâche
                                                Elle, elle doit partir en tristes containers
                                                Vers de lointains pays bien au-delà des mers
                                                Voyageurs attendus au Quartier Chinois
                                                Les fruits étalent leurs intrigants minois
                                                Même ceux qu’on reconnait comme familiers
                                                Prennent un je ne sais quoi d’un peu étranger
                                                Et puis il y a les autres, autant d’inconnus
                                                Qui vous laissent pantois mystère irrésolu
                                                Chacun vous attire ou bien vous repousse
                                                L’air est chargé d’effluves très douces
                                                Sauf quand se répand
                                                Celle du Durian





