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« Les tours dominatrices »
Le long du passage en pente Gardes-Champêtres mal embouchées
Façades et volets très colorés Elles voudraient que leur loi règne
Petites maisons pour ouvriers Que les maisonnettes s’imprègnent
Pas de bâtisses ventripotentes De n’être plus que tolérées
La vie est parfois difficile Mais les passages sont indociles
Sous les toits bien alignés Et des grands airs se fichent bien
Les arbres y sont en liberté Comme des roulottes de bohémiens
Porteurs d’amour en codicille Ils campent libres dans la ville
De vieux amants aux yeux qui brillent
Rient encore aux jeux passés
Qui finissaient volets fermés
Les corps dansant la peccadille
La ville était à hauteur d’homme
Les enfants criaient sur les pavés
Billes dans les poches et osselets
Les joues teintées en rouge pomme
Mais il fallut que la cité grandisse
Alors au bout de ce petit quartier
Place des fêtes la mal nommée
Poussent les tours dominatrices
