Page 11 - Portes Cocheres de l imaginaire 2 banalites

La lumière dans les feuilles ?

Elle glisse sur les nervures

S’attarde en petites touches
S’étale parfois en aplats transparents

Les feuilles dans la lumière ?

Elles s’offrent, se caressent
Ensemble, pas une à une

Chacune à sa façon

Sans résistance mais sans faiblesse
En un fugitif équilibre
Au loin le manège,

Enfoui sous les arbres
Image immobile
Tranquillement tourne
Que la lumière anime
Plein d’enfants joyeux

C’est Mars l
Le soleil est timide encore

Seul debout dans l’ombre

Peut être suis-je heureux