Page 149 - 2 Quartiers de reves a partager Erick Gaussens 2024_Neat
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« Un matin de Printemps »



                                                  Nous sommes partis de bon matin,                                    Quand nous arrivâmes au jardin,

                                                  main dans la main en sifflotant,                                    ils étaient déjà nombreux,

                                                  des hirondelles au ciel serein ,                                    cette horde de Parisiens,


                                                  il faisait beau, c’était printemps.                                 à envahir les lieux.




                                                  On imaginait déjeuner sur l’herbe,                                  A l’abri de frondaisons touffues,

                                                  sous les arbres comme chez Manet.                                   on les voyait gais et heureux.


                                                  Vivons cachés dit le proverbe,                                      Nous retournâmes d’un cœur ému,

                                                  baisers aux lèvres sans faire jaser.                                dans notre coin des amoureux…

                                                                                                                      .

                                                  Nous nous taisions en cheminant,


                                                  et les oiseaux chantaient pour nous.

                                                  Le jeune soleil tenait son rang,

                                                  sa chaleur rendait tout un peu flou.





                                                  Il faisait légèrement soif sur le chemin.

                                                  Au bord du ruisseau, un estaminet,

                                                  (peut-être un clin d’œil du destin)

                                                  sur sa petite terrasse ombragée,


                                                  abritait un coin des amoureux.




                                                  Une chopine ou deux,

                                                  les yeux dans les yeux,


                                                  le temps passa silencieux.
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