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Ismail Berich – Medjahed Anis – Bachiri Charaf Eddine Tice 2019/2020

4/ RAISONS D'UTILISATIONS ET DERIVES

LIEES AU DARKNET

Il s'adit de s'int resser aux diff rentes raisons qui poussent les gens utiliser les r seaux darknets
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ainsi que les d rives que cela peut engendr s. En effet, le darknet poss de de bons et de mauvais
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c t s. Parmi les aspects positifs, les communications y tant anonymes et intra ables, le r seau
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permet par exemple des dissidents, des opposants politiques, ou encore des ONG de contourner la
censure de r gimes oppressifs. Le darkweb offre galement la possibilit aux journalistes
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d'investigation d' changer et de traiter des informations sensibles en toute s curit . Des m dias
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am ricains comme The New Yorker ou The Guardian y ont cr des secure drop (d p ts s curis s)
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pour que des lanceurs d'alertes, des journalistes ainsi que leurs sources puissent partager en toute
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confidentialit des fichiers avec leurs r dactions.
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Dans la m me veine, le site We fight censorship d velopp par Reporters sans Fronti res
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propose quant lui de publier les articles censur s. Sans oublier WikiLeaks, le plus c l bre des m dias
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alternatifs fond en 2006 par Julian Assange. Depuis son lancement, l'organisation exploite les
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diff rents r seaux anonymes du darknet pour faire fuiter des informations souvent class es
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confidentielles. C'est galement le cas de l'ex-analyste de la NSA Edward Snowden qui aurait utilisé
l'une des messageries crypt es disponibles sur Tor pour communiquer et transmettre des milliers de
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documents compromettants de la NSA des journalistes.
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Cet espace libertaire attire aussi de nombreux militants pr nant la mise en commun des
connaissances. Faisant souvent fi des droits d'auteur, des projets comme " The Tor Library" ou
"Imperial Library" promeuvent le libre partage des contenus en incitant les internautes num riser
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et d poser leurs ouvrages (romans, journaux, bandes dessin s, magazines...). On y trouve enfin un
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large ventail de blogs personnels et de sites d'activistes politiques ou de militants de causes diverses
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et vari es dans de nombreuses langues.
Le darknet comprend une autre facette beaucoup plus sombre et qui engendre d'innombrables
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trafics. Des drogues aux armes en passant par des num ros de cartes bancaires vol es, des packs de
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Malware ou encore de la p dopornographie. la mani re d'un eBay, des sites commerciaux appel s «
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places de march servent de tiers de confiance entre vendeurs et acheteurs. Toutes les transactions
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s'y effectuent en Bitcoin, une cryptomonnaie difficile tracer et elle aussi anonyme. L' mergence du
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Bitcoin et des autres cryptomonnaies serait d'ailleurs en grande partie due au darkweb. Ce type de
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trafic a commenc tre m diatis aupr s du grand public en 2013, lorsque le FBI a r ussi faire
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tomber Silk Road , la plus grande place de march ill gale de l' poque. V ritable supermarch de la
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drogue en ligne, le site r alisait un chiffre d'affaires de plus de 20 millions de dollars par an.Pour
acheter des produits sur ces sites, il suffit de s'inscrire en indiquant un pseudo et un mot de passe,
saisir un Captcha et le tour est jou . Le plus tonnant est le professionnalisme de certains sites qui
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s'inspirent des grands sites marchands traditionnels pour promouvoir leurs produits illicites. Ils
vendent de l'h ro ne, des num ros de cartes bancaires vol es, ou des kalachnikovs comme d'autres
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vendent des produits lectroniques ou des v tements. Chaque article s'accompagne d'une description
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d taill e, de photos, d'une note et de commentaires des acheteurs.
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