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Chapitre 7
Je me suis retrouvé en pleine guerre avec mes amis, en Syrie. Oumou
est touché par une balle d’AK47. Des médecins arrivent sur le champ.
On se met à l’écart. Oumou est gravement blessé . Les médecins nous
disent:
«Nous devons l’emmener à l’hôpital de Damas pour le soigner.
- Pouvons- nous l’accompagner?
- D’accord mais vous ne pourrez pas vous approcher trop près.»
Quatre heures plus tard, nous arrivons à Damas. Nous nous arrêtons,
nous descendons et nous voyons des tas d’ambulances qui
déchargent des blessés et des malades. Un médecin s’approche et
prend directement en charge Oumou.
Sans l’examiner, ils l’emmènent directement au bloc opératoire.
Inquiets, nous attendons. Soudain, un médecin revient et nous dit:
«Tout s’est bien passé mais à la fin il s’est évanoui, et… il ne se
réveille pas. Il est tombé dans le coma.»
C’est un vrai choc pour moi, et pour les autres aussi.
Deux médecins assez expérimentés discutent pendant ce temps pour
définir le traitement. Après plusieurs heures d’attente, une personne
m’interpelle et me dit:
« Ça alors... Jounino notre ancien colocataire! Tu te souviens Mathis ?
_ Ah oui! Je me rappelle quand il me plaquait sur le canapé! dit
l’autre homme.
Je me retourne et qui je vois…
_ Mathis et Arsène, mes amis! Ça fait plaisir de vous revoir.
_ Nous aussi! Tu veux un café? demandent les amis.
_ Oui, pourquoi pas. dis- je.
_ Deux secondes on arrive ! On a juste à soigner un certain Oumou et
on est à ta disposition.
_ Mais oui! C’est notre ami, pensez- vous réussir à le guérir? dis- je
_ On va faire du mieux qu’on peut. Que s’est- il fait? demandent
Arsène et Mathis».