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A
A déborde dévore l’Arc-en-ciel de ce nous Argile tombeau tu
viendras bien assez tôt A ta couronne offrir la comédie bossue
déchirure de vies à l’issue sourire de l’Ange déchu Amuseur
des corps ravisseurs d’orgasmes A la position d’un tout
possessif signé en bas de page du lit d’un Âtre flambant nos
voix nos doigts nous étions déjà cadenassés au bord du gouffre
les peurs de ventre à ventre de sexe à sexe à éjaculer tout ce A
en nous d’égoïste de sa dictature d’Aimer totalement de tout
son poids nous A écrasé par la foi Accolade froide du croyant
de la passion Agneau toujours égorgé au mauvais moment aux
tremblements des doutes peuplades qui parades de coupe-
coupe à nos estafilades pirates de toi à moi A la grâce de nous
nous sommes froissés entre papiers à mots décousus et draps
aux ébats aujourd’hui trépassés nous sommes sur la terrasse
de notre crépuscule A l’impasse de la grimace du A ce vorace
qui entasse non loin de là les souvenirs vivaces qui gangrènes
nos heures Abandonnées sur le parvis d’une église à la chorale
de mon cierge pris en main A Abdiqué à ta langue de chatte
satinée A l’endroit incliné nous étions à nous bénir A nous
dominer A nous buriner A nous déraciner et puis le souffle
nous A manqué au dernier degré de notre ciel illuminé orages
sans pluie A claqué… et Nous Aussi…