Page 39 - AL RAPPORT 2019 - extrait

1 - PREMIÈRE PARTIE : LES RÉSEAUX DANS LE NOTARIAT
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Le réseau tenu par Adrien ADAM ne permet pas non plus aux membres d’identifier les autres membres, mais du fait que chaque personne ait dû être identifiée par l’administrateur pour y accéder (puisqu’il a bien fallu justifier de sa nomination), il n’y a aucun dérapage.
Enfin les réseaux créés par Jean-René MORANI et notamment le réseau « Notaires Créateurs : Coaching » insistent sur l’identité de ses membres. Pour pouvoir échanger, il faut pouvoir s’identifier entre nous. Il y a d’abord un filtrage qui est fait à l’entrée puisqu’il faut également prouver sa qualité de notaire créateur ou de notaire prêts à coacher. Quelques notaires qui s’étaient engagés à aider les nouveaux, ne sont pas allés finalement au bout de leur démarche ; ils sont alors exclus du groupe puisque ne respectant pas leur engagement de « coacher ».
Un sondage a été réalisé sur le groupe Facebook de la 70e session de l’AL. À la question de savoir si la qualité de notaire commande que sur les réseaux sociaux dédiés au notariat les notaires apparaissent exclusivement sous leur identité réelle et non pas sous un pseudonyme, une large majorité de confrères a répondu en faveur d’une identification. Résultat au 5 septembre 2019 :
Une première difficulté réside dans le mode de fonctionnement de Facebook. Il n’est pas possible d’avoir deux identités différentes, l’une réelle et l’autre fantaisiste, sauf à créer deux comptes. Or, il est peu pratique de devoir jongler avec deux comptes : l’un qui serait public et l’autre privé.
Pour cette raison, de nombreux confrères ne dévoilent pas leur vraie identité afin d’éviter que leurs clients ne les retrouvent, lisent les contenus postés ou ne les demandent en « ami » (« contact »). Il s’agit pour eux de protéger leur vie privée.
D’autres en revanche estiment qu’ils n’ont rien à cacher et que « marcher sous la lumière » est preuve de courage, d’honnêteté et d’intégrité intellectuelle. Qui plus est, être « ami » avec un client ne leur pose aucun problème, au contraire, ils estiment que cela permet de garder le contact et de communiquer plus efficacement.