Page 59 - AS BRESTOISE
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La ville semblait avoir fait le choix du sport-spectacle en soutenant
            le  Stade  Brestois  et  entendait  ravaler  l’ASB,  comme  une  des  équipes
            amateur de la ville, bien qu’elle soit un club promotionnel.

                   L’ASB  va  alors  connaître  de  graves  turbulences  financières  qui
            allaient remettre en cause jusqu’à l’existence du club. Par voie de tract, le
            club entendait sensibiliser la population en mettant l’accent sur un certain
            nombre de promesses non tenues, entre autres du Conseil Général.

























                   Ainsi  Le  Stade  Quimpérois,  également  en  Division  3,  avait
            bénéficié d’une subvention du département de près d’1,2 MF tandis que
            l’ASB ne se voyait octroyer que 95 000 F, alors que la demande portait sur
            600 000 F. Ce faible montant était aussi susceptible de remettre en cause
            les engagements de la municipalité.

                   La crise fut aussi interne à l’ASB car, en 1985, face à la décision
            municipale d’abattre la tribune, un désaccord apparaît entre le président de
            la section football Michel Le Breton et le président du club Pierre Tanguy.
            L’entraîneur  Marc  Rastoll  fait  part  de  son  indignation  devant  ce  qu’il
            considère comme une volonté de voir disparaître l’ASB.

                   Au final, le conseil municipal votera une enveloppe de 450 000 F
            pour notamment la démolition de la tribune existant et le montage d’une
            tribune  provisoire  de  512 places  assises  et  couvertes.  L’opposition  au
            conseil  municipal,  par  la  voix  de  Louis  Aminot  (PCF)  s’émeut  des
            conditions et de la précipitation mises dans l’approche de ce dossier.






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