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FÉVRIER 2016
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PROGRAMME DE FRANCISATION
DE NOUVELLES ENTREPRISES DE LAVAL OBTIENNENT LEUR ATTESTATION
DE CONFORMITÉ
LES ENTENTES EN UN COUP D’ŒIL
PARTENARIAT TRANSPACIFIQUE
12 pays signataires :
ACCORD ÉCONOMIQUE ET COMMERCIAL GLOBAL ENTRE LE CANADA ET L’UNION EUROPÉENNE
Deux signataires :
• Canada
• Union européenne (28 pays)
500 millions d’habitants ancrés dans le plus important marché mondial d’importation de produits pour une valeur totale de 17 billions de dollars
Pour en savoir plus : http://www.international.gc.ca/ trade-agreements-accords-commerciaux/assets/ pdfs/ceta-aecg/provincial_qc_fre.pdf
• Canada
• Australie
• Brunéi
• Chili
• États-Unis
• Japon
• Malaisie
• Mexique
• Nouvelle-Zélande
• Pérou
• Singapour
• Vietnam
800 millions de consommateurs représentant 40 % du produit intérieur brut mondial
Pour en savoir plus : http://www.international.gc.ca/ trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/ tpp-ptp/benefits-avantages/pt/qc.aspx?lang=fra
a Chambre de com- L merce et d’industrie de Laval est heureuse d’annoncer, qu’au cours des derniers mois, elle a remis de nouvelles attes- tations de conformité accordées par l’Office québécois de la langue française. Sur les photos, nous pouvons voir Caroline Bastien, chargée de projet à la francisation, qui remet aux entreprises
leurs certificats.
Le programme de francisation, c’est quoi ? Depuis 2012, la CCIL participe à la campagne de sensibilisation du français au travail et offre un programme d’accom- pagnement auprès des entreprises de moins de 50 employés.
Services offerts :
• Cours de français gratuits, de niveau débutant, inter- médiaire ou avancé pour aider vos employés issus de l’immigration à développer leur connaissance du français et réussir leur intégration en milieu de travail.
• Programme de subvention pour remplacer vos outils informatiques ou de communications qui sont dans une autre langue que le français par des outils récents.
• Attestation de conformité à la Charte de la langue française afin de faire valoir dans votre milieu d’affaires que votre entreprise fait du français sa langue des affaires.
Pour en savoir plus, communiquez avec Caroline Bastien au 450 665-0627.
Corporation pour la mise en valeur du Bois de l’Équerre – (de gauche à droite) Guy Richard, Soheyla Salari, Louise Overy, Caroline Bastien (CCIL) et Raymonde Dubé
Conseil régional de l'environnement Guy Garand, directeur général
décide de s’attaquer à son marché de base, c’est parfois la survie même de l’en- treprise qui peut être remise en cause. »
Comme toujours en affaires, la proactivité est donc de mise, et ce, affirme la porte- parole de Manufacturiers et Exportateurs du Québec, que l’on décide ou non de vendre ces produits sur les marchés étrangers. « Il est largement reconnu et documenté que les entreprises qui n’hési- tent pas à se comparer à la concurrence, à aller voir ce qui se fait ailleurs sont plus productives et innovatrices. La veille straté- gique permet de s’améliorer ou de mesurer ses avantages concurrentiels et de les nourrir. C’est positif à tous les points de vue. C’est ce qui permet d’adapter nos produits aux marchés visés ou encore de rester compétitifs sur les marchés locaux. C’est aussi très souvent une source de richesse collective, parce que tout le monde profite d’une entreprise plus pro- ductive qui offre des emplois de qualité. »
L’exploration permet aussi parfois de se découvrir des affinités avec des compa- gnies étrangères, ou encore des entre- prises d’ici qui, hier encore, pouvaient être perçues comme des concurrentes. « Confrontée à une concurrence féroce, il est possible que l’on ne puisse pas faire face à la musique seul. Dans ce con- texte, il ne faut pas hésiter à penser en termes de partenariat et à s’allier pour avoir une force de frappe plus grande », admet Véronique Proulx. « L’idée n’est pas nouvelle, les plus grandes histoires à succès en matière d’exportation ou même d’affaires résultent souvent de bons partenariats », ajoute-t-elle.
Pour cela, il importe cependant de se mettre en marche dès maintenant, affirme, quant à elle, Sonia Ziadé. « Il s’écoule toujours un certain temps entre le moment où des pays s’entendent sur le contenu d’une entente et où elle est ratifiée et s’applique véritablement. Il faut utiliser ce temps à bon escient et com- mencer à regarder ce qui se fait dans les autres marchés. Si on est tenté par l’exportation, il faut évaluer les capacités de notre entreprise à se positionner, iden- tifier le produit que l’on souhaite exporter, dans quels marchés et surtout quelles sont les caractéristiques de ce pays ou de cette région du monde. L’exportation ne s’improvise pas, elle se prépare », explique la responsable des affaires internationales par intérim à la Direction du développement économique de la Ville de Laval
Si tout se déroule comme prévu, l’entente Canada-Europe conclue en septembre 2014 devrait entrer en vigueur au courant de cette année. Le texte du Parte- nariat transpacifique a, pour sa part, fait l’objet d’une entente de principe en octo- bre 2015 et doit encore être ratifié avant de pouvoir être mis en œuvre. Les obser- vateurs parlent d’une entrée en vigueur probable pour 2018. D’ici là, les gou- vernements québécois et canadien ont déjà annoncé leurs intentions de soutenir les entreprises désireuses de faire leur premier pas à l’international. « Avec la situation actuelle du dollar, les vents sont favorables pour l’exportation. Il faut sauter à bord avant qu’il ne soit trop tard et agir dès maintenant », affirme la représentante de Manufacturiers et Exportateurs du Québec.
Association lavalloise des personnes aidantes France Boisclair, directrice générale
Association de loisirs pour personnes handicapées psychiques Francois Bullock, directeur
Visionnez les capsules d’informations et des témoignages en ligne sur le site www.ccilaval.qc.ca.