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Cocktail-conférence Réseautage
De 17 h à 19 h | Au Château Royal Inscription en ligne au www.ccilaval.qc.ca
Salon
FÉVRIER 2016
31 MAG
Le programme écoresponsable
La journée s’est terminée de belle façon par une présentation de Pierre Filion, du Conseil des industries durables, qui a souligné l’importance d’optimiser toutes les activités des chaînes de valeur indus- trielles et manufacturières, de l’extraction des ressources à la transformation, en passant par la distribution, la consom- mation et la valorisation des rejets et des rebuts, le tout en boucle fermée.
Par la suite, Francine Craig, présidente de Cohésion-RSO, a fait état du projet BNQ 21 000. « Grâce à ce projet, les entre- prises, municipalités et autres organisa- tions de tous les milieux peuvent main- tenant se référer à une norme et à une méthodologie d’application pour intégrer les principes d’écoresponsabilité au sein de leur organisation », a-t-elle dit avant de remettre à la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL) sa certification d’écoleader.
CERTIFICATION ÉCOLEADER
Pour ceux qui souhaitent obtenir de l’information sur la certification d’écoleader, vous pouvez commu- niquer avec Francine Craig au 514 770-5437 ou par courriel à francine.craig@cohesion-rso.com.
De son côté, Cascades compte 11 000 d’obtenir un contrat avec un donneur employés à l’échelle mondiale et se spé- d’ordres importants, soit Cascades, pour cialise dans la récupération, l’emballage la fabrication de distributrices de papier et la production de papier. Stéphane à main et papier hygiénique. » Elle Dubé, vice-président, approvisionne- ajoute que de plus en plus de donneurs ment, a fait part de trois implications d’ordres exigent que leurs fournisseurs importantes pour le secteur des approvi- soient dotés d’une telle politique. sionnements. « Pour s’engager formelle-
ment dans le développement durable, il Vertes et rentables fautd’abordquelesecteurdesapprovi- La troisième plénière avait pour but sionnements soit familier avec les théories de démontrer la rentabilité du dévelop- et principes du DD. Une Politique d’achats pement durable. Marc-André Bovet, de responsables (PAR) est aussi nécessaire. De BONE Structure, a développé son entre- plus, il faut connaître le positionnement de prise dans les règles du DD. « 60 % des ses fournisseurs en matière de DD. Ainsi, déchets que l’on envoie dans les sites le secteur des approvisionnements peut d’enfouissement proviennent du domaine contribuer de façon importante à l’amélio- de la construction. BONE Structure fait ration du développement durable dans des économies, entre autres, en gérant son entreprise et chez ses fournisseurs. » les matériaux de façon optimale et en
Le 23 février 2016
Une relève engagée
Trois jeunes entrepreneurs de la relève ont tour à tour fait part de l’importance du DD pour leurs entreprises.
Marisol Labrecque, de l’entreprise Technologies Ecofixe, est sans équivoque à ce sujet. « Nous sommes une entreprise innovante pour laquelle l’écorespon- sabilité n’est pas du marketing. C’est vraiment ancré dans nos valeurs, puisque nous sommes dans le traitement des eaux usées. »
Un point de vue partagé par Raed Béchara, d’Industrie de palettes Standard. « Nous recyclons près de 65 000 palettes de bois par semaine. Notre défi était de faire de la récupération sans être pollueur.
Avec Jean-François Ouellet
Innovation : L’heure des choix
ENTREPRISES
réduisant au maximum les déchets. »
Dans le même ordre d’idées, Marie-
France Sosa, directrice des ventes et Pour Louis Gouron, de l’entreprise Les développement des affaires, Plastiques Plastiques Balcan, le DD devient une GPR, insiste sur les bénéfices encourus à question de survie de l’entreprise. la suite de l’implantation d’une démarche « L’industrie du plastique a mauvaise de développement durable au sein de presse. Or, depuis une trentaine l’entreprise. « Cela nous a permis d’années, nous faisions du DD sans le
des
savoir, en recyclant au maximum la
matière mais sans quantifier. Le proprié-
taire s’est engagé plus formellement et Nous avons donc trouvé de nouvelles une fois qu’il a compris qu’il pouvait y façons pour récupérer de manière très faire des économies, il a embarqué. » écologique, le tout en augmentant notre
Même son de cloche du côté du fabri-
cant de meubles de bureau Artopex. SébastienCaron,deVoltsEnergies,acon- « Nos donneurs d’ordres sont à l’avant- clu la quatrième plénière : « L’entreprise garde des tendances, que l’on pense estpionnièredanslessystèmesd’électricité aux architectes ou aux designers. Nous pour les endroits éloignés hors réseau. avons senti une pression au tournant Grâce à notre travail, nous parvenons à des années 2000 pour poursuivre en faire économiser de l’argent à nos clients ayant le DD en tête », a relaté Jean toutendiminuantlesémissionsdeGESde
Partenaire financier
Barbeau.
façon drastique. »
croissance et notre rentabilité. »
Photo © ClairObscur