Page 17 - OPEX MAGAZINE - DOM TOM N° REUNION - MAYOTTE_Neat
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LA DIVERSIFICATION DES OPÉRATIONS EN SOUTIEN
OU EN MAINTIEN DE LA PAIX
La fin de la guerre froide ouvre sur de nouveaux défis stratégiques. La guerre du Golfe, en 1990-1991, marque le début
d’une nouvelle phase d’engagements. Les opérations extérieures se multiplient sous différents mandats (ONU, UE,
OTAN). Elles traduisent la volonté d’agir dans le cadre d’une politique internationale de sécurité. Au maintien de la
paix (YOUGOSLAVIE, 1992-1995), se juxtaposent les missions de soutien de la paix (Cambodge, 1992) ou humani-
taires (Somalie, 1993).
L’entrée dans le XXI siècle est marquée par la généralisation des OPEX. Elles conduisent les ar-
e
mées françaises, désormais entièrement professionnalisées et capables de s’engager au plus
vite à l’extérieur, à assurer une véritable « défense de l’avant » destinée à assurer la protection HISTOIRE DES OPEX DEPUIS 1963
de la France, de ses intérêts et de ses ressortissants.
LA PROFESSIONNALISATION DES ARMÉES
ET LE DURCISSEMENT DES ENGAGEMENTS
Les OPEX s’enchaînent et se superposent, additionnant des déploiements sur des théâtres déjà connus (TCHAD,
2008) ou nouveaux (AFGHANISTAN, 2002-2013). Elles sont marquées par le durcissement des opérations de com-
bat (LIBYE en 2011, MALI en 2013, IRAK-SYRIE en 2014-2017), et l’apparition de missions nouvelles (lutte contre la
piraterie dans l’Océan Indien en 2008…). En l’espace de cinquante ans, les opérations extérieures ont ainsi rythmé
la vie des armées. Cette réalité est si forte que cette période de notre histoire militaire pourrait être baptisée « ère
des OPEX ».
Une nouvelle page de cette histoire s’amorce. Désormais, les engagements militaires doivent s’inscrire dans un
continuum entre la sécurité intérieure et la défense de l’avant.
FORCES FRANÇAISES - TERRITOIRES ULTRAMARINS
Source : OPEX 360°
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