Page 17 - Première ébauche - Lexique de la francophonie plurielle
P. 17

 Autres choses à considérer...
Lorsque des personnes qui parlent d’autres langues s’expriment en français et qu’elles ne connaissent pas un certain mot en français, elles ont parfois tendance à tenter de franciser le mot en utilisant un accent français, ou à traduire directement le terme. Dans certains cas, cette technique s’avère fructueuse, mais dans d’autres cas, elles peuvent causer des malentendus.
Mise en situtation :
Cynthia souhaite raconter à un ami qu’elle a fait de la cuisine au cours de la fin de semaine. Étant donné qu’elle parle plus fréquemment l’anglais que le français, Cynthia traduit directement « I was cooking in the kitchen » par « je cuisais dans la cuisine ». Le sens de la phrase a rapidement pris une autre tournure pour le récepteur du message! Ce dernier peut imaginer Cynthia assise dans un chaudron...
Il est donc primordial de demeurer à l’affût de ces potentiels malentendus lorsque vous communiquez avec une personne qui parle davantage une autre langue.
Par ailleurs, il arrive qu’une personne parlant davantage une autre langue ait de la difficulté à identifier le genre des mots en français (par exemple, savoir si l’on doit dire « un chaise » ou « une chaise »).
Il arrive aussi qu’une conversation se déroule dans les deux langues officielles du Canada, sans que les deux personnes ne le remarquent. Par exemple, des mots ou des bouts de phrase en anglais peuvent être glissés partout dans la discussion et les deux personnes se comprennent très bien. Pour une personne comprenant moins l’anglais, cette situation peut occasionner de l’incompréhension.
 15



























































































   15   16   17   18   19