Page 15 - Petit carnet S
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La mort,
ce flou.
Cette masse onctueuse,
dense, morose, suspendue…
Assoiffée de mercure,
livide d’a-venir,
empourpée de muqueuse plate, acre
dite lui qu’elle me vampirise !
*
Mais qu’en est-il de ceux qui marchent dans la sciure et laissent des traces ?
*
Volatiles, séduisants coupables à s’y méprendre, aux croyants qui cèdent en songes je me relie..
Pour regorger de plaisir, me sus-pendre dans le chaos, les mordre dans les frottis frottas des échos.
*mes * rêves *
ce sont mes pointes, mes crocs et mes baisers; j’irai jusqu’à les assécher ..
Mais qu’entendent-ils?
*
Crache, cours, demeure
choisir sa flamme
ceux qui y vont et les autres.
