Page 26 - Petit carnet S
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Tu N’arranges décidément rien, ni le lit, ni la poussière,

                                          Que la pluie mitraille ton corps,

                                             Que la vérité te rattrape.




                                               Sans savoir comment,

                                            l’insondable est l’innommable

                                              les parallèles s’écroulent

                                               le silence me conserve.




                                            Je l’enferme dans une cage

                                      Je l’aspire dans l’œil de mes remords.

                                       Je la perce à l’heure de ses souffles.

                            Elle est un je ne sais quoi qui m’abime  et me transporte.




                               Comment est-ce possible d’attendre si longtemps,

                              Comment est-ce possible de rêver autant de temps,

                                                juste pour un instant.
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