Page 33 - Petit carnet S
P. 33
Prends ma main
Sur le tapis foliesque nous surferons,
La folie du bus nous la dessinerons
la vie n’est pas sereine,
c’est un sourire qui t’ensorcèle.
Un peu de boue et de gadoue
Qui nous rend beau, et moins éteint
Laisse surgir chaque pas plus loin..
le précieux s'immisce à ne pas l'amadouer
Cet être si immanent, ne s’apprivoise que dans le présent.
N’as-tu pas compris
que c’est le prix à payer pour rester en vie, que le travail c’est de la laisser s’exprimer,
lui donner forme pour ne pas l’entraver.
Que veux-tu y faire ?
De ces heures malheureuses, de ces heures ambitieuses
Va-t-en briser ces murailles