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             1975    Création de l'Institut national du cinéma (INC) au Mozambique,
                     qui produira le journal cinématographique Kuxa Kanema, diffusé
                     par cinéma ambulant.

             1975    Création du Centre du cinéma gabonais (CENACI),
                     dirigé par Philippe Mory qui présidera aussi l'Association
                     des cinéastes gabonais (ACG) en 1981.

             1975    Le Malien Souleymane Cissé tourne le dramatique Den Muso (La
                     Jeune fille)  (86’), pour dénoncer le rejet des filles mères. Accusé
                     à tort de malversation, Cissé est emprisonné 10 jours et le film
                     interdit trois ans.

             1975    Lettre paysanne (Kaddu Beykat) de la Sénégalaise Safi Faye (98'),
                     premier long métrage d’une réalisatrice africaine francophone,
                     sur les problèmes économiques du monde rural.

             1975    Création de la Somali Film Agency.

             1975    Nationalisation du cinéma et de l’importation des films
                     à Madagascar.

             1975   Palme d’or du festival de Cannes pour Chronique des années
                     de braise de Mohammed Lakhdar-Hamina (157’) : histoire
                     de l'Algérie de

             1939 à 1954    Expropriation des terres et déculturation.

             1975  Le second Congrès de la FEPACI adopte "la charte d'Alger",
                     anti-impérialiste et panafricaniste.

             1975    Le Nigérian Ola Balogun tourne Ajani-Ogun, musical et
                     populaire, première adaptation du théâtre yoruba à l'écran, avec
                     Ade Folayan qui deviendra lui-même réalisateur.

             1976    Ceddo (120’), deuxième film historique de Sembène Ousmane,
                     montre la résistance populaire face à l'oppression religieuse. Interdit
                     jusqu’en 1984 par le président Léopold Sédar Senghor
                     sous prétexte que Ceddo ne prendrait qu'un seul “d” !
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