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L ' I N N É E T L ' A C Q U I S

Monsieur le Député, merci d'avoir
accepté d'etre interviwé par l'inné
et l'acquis, le magazine qui à du
chien.

Une grand des éleveurs font un
travail remarquable sur le respect
de leur cheptel et la promotion de
la race.

a) Pourquoi ne pas avoir
apporté plus de contrôles et
de répression sur les
élevages intensifs ?

J’étais personnellement favorable au fait de limiter les élevages canins à 20
chiennes reproductrices. L’ensemble des députés qui a travaillé puis voté le texte
a préféré s’orienter vers une meilleure information du propriétaire, en rendant
obligatoire la mention du nombre de femelles reproductrices au sein de l’élevage
(article 5). Cela va permettre d’informer clairement le futur propriétaire sur le type
d’élevage d’origine de son animal. De plus, la fin de la vente de chiots et de
chatons en animalerie, ainsi que la restriction de la vente des animaux de
compagnie sur internet aux seuls professionnels sont des autres moyens de lutter
indirectement contre l’importation de chiots issus de « fermes usines à chiots »
d’Europe de l’Est notamment.

b) Et sur les élevages qui ont un
affixe mais qui importent des chiens
et vendent des chiens de "type" ?
Il est important que l’ensemble de la filière
explique clairement aux acquéreurs de
chiens la différence entre un chien de race
et un chien type. Ce n’est pas évident pour
tout le monde. La SCC et le LOF font un
travail très sérieux de contrôle et de
classification des races en France, il faut
aller encore plus loin sur la communication
auprès du grand public.

Un certain nombre de textes que vous avez portés ont été voté, et l'on doit s'en
réjouir.
Cela dit, ne pensez-vous pas qu'il y ait un goût d'inachevé ?

La proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, dont
j’étais rapporteur général, a vraisemblablement un très bel avenir devant elle. Votée
fin janvier dernier à la grande majorité à l’Assemblée Nationale, elle comprend des
avancées majeures telles que la fin des animaux sauvages dans les cirques, le
renforcement des peines de maltraitance et la fin des élevages de visons. Je suis
très optimiste sur son passage au Sénat à la rentrée.

Il reste énormément de sujets que je souhaite voir débattus dans l’hémicycle, sur la
corrida, les chasses traditionnelles ou les élevages intensifs. Nos concitoyens y
sont très attachés et je suis persuadé que nous pourrons un jour légiférer sur ces
questions.

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