Page 7 - Rebelle-Santé n° 201
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Roundup : la moitié des aliments contaminée
L’association Générations Futures a fait des prélèvements sur 30 aliments courants : la moitié d’entre eux contiennent des résidus de Roundup (glyphosate). 8000 tonnes de gly- phosate sont vendues chaque année, soit 13 % des ventes totales de pesticides. C’est pour la culture des céréales et des légumineuses qu’est couramment employé cet herbi- cide. Rien d’étonnant alors dans le fait d’en retrouver dans les pâtes, les biscottes, les lentilles, les pois chiches et les haricots secs. Les aliments les plus touchés sont les céréales du petit déjeuner. Le muesli, préférez-le bio !
Glyphosate : à quand une interdiction en France ? Et en Europe ?
Le fameux Roundup a fait l’objet d’un vote au parlement européen le 24 octobre dernier. Résultat : une objection appelant à sortir du glyphosate dans les 5 ans avec 355 voix pour, 204 voix contre et 111 abstentions. Les instances eu- ropéennes n’ont pas reconduit pour 10 ans le fameux insec- ticide neurotoxique et cancérigène... A priori, le glyphosate devrait donc être bientôt interdit dans l’Union européenne. Reste qu’il est toujours utilisé, y compris en France et même par les particuliers (il reste autorisé pour les particuliers jusqu’en 2019...). Évidemment, c’est un désherbant hors- pair, qui détruit de la plus petite fleur jusqu’aux racines les plantes qu’il vise... Mais il est temps de lui trouver des mé- thodes de substitution si on ne veut pas y laisser notre peau.
Aluminium dans les vaccins
Jusque dans les années 1980, l’institut Pasteur utilisait du phosphate de calcium comme adju- vant dans ses vaccins, une substance naturel- lement présente dans l’organisme, sans doute mieux tolérée que l’aluminium, donc, mais plus onéreuse (à l’époque, 0,30 franc de plus par dose).
Aujourd’hui, la ministre de la Santé souhaite rendre obligatoires 11 vaccinations chez les enfants... En matière de santé, difficile de ne pas tomber d’accord sur le fait qu’un médicament, ou un vaccin, doit présenter des bénéfices supé- rieurs aux risques qu’il fait courir. Le problème, c’est que nous ne sommes pas tous égaux de- vant les risques et que les obligations vaccinales touchent tout le monde...
Un remède efficace ou toléré par une grande majorité de personnes peut aussi devenir toxique pour une minorité. Comment faire pour distin- guer les cas où il vaut mieux éviter ? Sans doute en faisant du « sur-mesure ».
Le professeur Romain Gherardi, chef de service à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), a dirigé une étude évaluant la neurotoxicité des vaccins, en particulier de l’aluminium qu’ils contiennent. Chez certaines personnes, l’aluminium utilisé dans la composition des vaccins provoquerait une maladie spécifique, la myofasciite à macro- phages, dont les symptômes sont des douleurs diffuses, une fatigue chronique, des douleurs articulaires, des troubles de la mémoire... Mais voilà, tout le monde n’est pas concerné. C’est pourquoi les scientifiques étudient maintenant l’hypothèse selon laquelle il existerait une pré- disposition génétique empêchant les cellules d’éliminer l’aluminium. Concernant l’alumi- nium dans les vaccins, le Pr Gherardi, récem- ment interrogé par L’Obs, indique qu’il « fau- drait pouvoir adapter la vaccination à chacun », avec la mise au point d’un test génétique sur la prédisposition à assimiler ou pas l’aluminium. Mais pour le développer, il faut des moyens, les lui donnera-t-on ?
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