Page 7 - Petit Journal n° 189
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exPérience
expliqué qu’à l’école de vannerie, on fait d’abord 10 fonds, et on répète ainsi chaque opération pour bien en garder la mémoire des gestes. Puis on monte les « clôtures », mais avant, on tresse les brins bien solidement, en « torche »... Le plus difficile, c’est la dernière étape : faire la bordure... Ensuite, reste à mettre un pied (pour ne pas poser le fond directement par terre), puis une anse... Et tout ceci ne s’im- provise pas. En quelques jours, on n’apprend que les points de base, mais quel bonheur de parvenir à faire soi-même son panier !
Avec les végétaux du jardin
Dans mon jardin, c’est la « jungle » : entre les noisetiers, la bignone, les liserons et la glycine, il y a de quoi tresser, surtout cette année avec le printemps pluvieux qu’on a eu. En rentrant de mon stage de vannerie, n’étant pas équipée pour faire des paniers en osier dans les règles de l’art, j’ai tressé tout ce qui me tombait sous la main. Alors, évidemment, ça tient moins bien, c’est un peu de guingois et sans doute mes paniers dureront moins longtemps que s’ils avaient été tressés en osier, mais je me suis bien amu- sée. Et, depuis, j’ai tout ce qu’il faut pour me remettre à l’ouvrage avec l’osier : une serpette, un sécateur de qualité,
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