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TÉMOIGNAGES-COURRIERS
service qui m’avait reçue était absent pendant un mois... Quelques jours plus tard, désemparée, j'ai eu la chance de rencontrer Marion Kaplan dont je connaissais le tra- vail de nutritionniste. Après m'avoir écoutée et sans connaître le diagnostic médical que je n'avais toujours pas, elle m'a vivement conseillé de changer d'alimenta- tion pendant au moins 6 mois pour vérifier l'impact de celle-ci sur mes douleurs. Cette alimentation sans farine (blé, seigle, avoine, maïs) et sans laitage correspond au régime Seignalet. Du bio le plus possible, des fruits et légumes de saison crus et cuits à chaque repas, des céréales sans gluten (riz, quinoa, sarrasin), des légumi- neuses (lentilles, pois chiches, etc.), des viandes blanches (très peu de viande rouge), des œufs, du poisson, et des huiles d’olive et autres bio (sésame, colza pour les crudi- tés), et surtout une cuisson à la vapeur douce ou au four sans dépasser 110 °C.
La souffrance et le handicap que je vivais au quotidien ne m'ont pas fait hésiter plus d'une minute. En rentrant chez moi, j'ai vidé mes placards de tout ce qui ne me conve- nait plus et j'ai décidé de tenter ma chance en optant pour cette méthode. J'ai acheté le livre L'Alimentation ou la 3ème médecine du Dr Seignalet (un peu ardu mais très instructif) qui m’a permis de comprendre le pourquoi des maladies auto-immunes et de ce régime alimentaire. Par la suite, pour me donner des idées de menus et recettes, j’ai acheté d’autres livres, ceux de Valérie Cupillard, Anne Seignalet ou Christine Calvet car j'étais un peu perdue au début dans mes achats et mes recettes. Je suis allée sur différents sites expliquant la méthode Seignalet, entre autres, "Qinali" qui m'a permis de bien démarrer en cui- sine. Mon mari m'a confortée en mangeant comme moi, ne voulant pas me compliquer les repas.
Les résultats ont été très rapides car, en un mois, mes douleurs avaient disparu à plus de 70 % et je commen- çais vraiment à reprendre espoir ; c'est alors que le dia- gnostic médical est tombé. PPR + maladie de Horton (souvent associée à la PPR) et le verdict a été : cortisone. J'ai argumenté en disant que mon changement d'ali- mentation avait été bénéfique sur mes douleurs, mais le professeur m'a dit que la maladie de Horton pouvant entraîner une cécité irréversible, il était hors de question de refuser la cortisone. J'ai donc suivi le protocole avec une prise importante de cortisone le 1er mois (50 mg) et une diminution progressive chaque mois ; tout cela étalé sur 2 ans. Mais je n'ai pas abandonné mon nou- veau régime alimentaire, au contraire, cela m'a encou- ragée car, avec la cortisone, il fallait renoncer au sel et au sucre. J'ai donc continué sans relâche et avec un plai- sir grandissant à faire de nouveaux plats, à découvrir de nouvelles saveurs. La diminution de la cortisone prévue dans le traitement s'est passée sans problème et la sur- veillance de 2 ans supplémentaires aussi. Aucune dou- leur n’est réapparue et je n’ai jamais eu de rechute. Mais j’ai gardé cette alimentation pendant toutes ces années et encore aujourd’hui. S’il nous arrive de faire quelques écarts (invitations, vacances), nous y revenons très vite,
car cela est devenu une nécessité et un plaisir pour nous de manger beaucoup de fruits et de légumes, de cuisiner vapeur. Notre santé n’a pas de prix. Nous nous portons bien et mieux qu’avant, malgré l’âge qui avance (74 et 75 ans). J’encourage vivement à tester cette alimenta- tion pendant 6 mois et à le faire à 100 %, car elle agit sur beaucoup de maladies (voir le livre et le site internet du Dr Seignalet). Dans les recommandations du Dr Seigna- let, il est mentionné que le temps à attendre avant de ressentir les premiers bénéfices nets est variable selon les cas (telle personne sera déjà améliorée au bout de 15 jours alors que telle autre devra patienter plus long- temps). Qu'ils apparaissent rapidement ou lentement, les bienfaits sont dans tous les cas progressifs. Les amé- liorations augmentent ainsi régulièrement au cours des deux premières années. Mais il est important de noter que les résultats sont meilleurs si les recommandations alimentaires sont suivies sans écart. Lorsque les patients reprennent leurs anciennes habitudes alimentaires, une rechute survient tôt ou tard. Ceci constitue une nouvelle preuve, s'il en était besoin, de l'efficacité de la méthode. »
Mme G. du Var
Contente de mon Omnicuiseur
« Je souhaite vous donner mon avis sur mon dernier achat, l'Omnicuiseur Vitalité : je suis ravie de l'achat malgré le prix dissuasif qui m'avait fait longtemps hési- ter. Appareil très pratique, accompagné d'un gros livret de recettes qui m'a permis de réaliser des gâteaux au chocolat ou des paellas très réussis alors que je les ra- tais avant dans un petit four ou à la poêle. L'astuce de tout mettre dès le départ dans la cocotte en verre (où l'on voit bien si ça cuit ou pas) est très agréable car il n'y a plus besoin de surveiller constamment la cuisson. En plus, le système de cuisson basse température donne un goût très agréable aux aliments avec un rendu très moelleux et fondant, même pour des cuisses de poulet par exemple. J'envisage d'en offrir un à mon fils. »
Françoise M. de la Somme
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