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loisirs
2 – les coureurs sont sensibilisés à l’écologie
On ne laisse aucune trace derrière soi (gobelet et petit sac poubelle perso obligatoires sous peine de pénalités). En plus, on utilise des toilettes sèches, installées au départ, à mi-parcours, à l’arrivée.
3 – une courte distance est réellement accessible à tous
Sauf exception, un trailer ne rêve pas de « faire du chrono » (une mentalité plutôt de coureur sur bi- tume), mais de finir sa course pour mériter son tee-shirt de « finisher » (la gloire !). On dispose de 4 h pour boucler le 18 km : même en mar- chant (vite), c’est faisable. Chemin faisant, j’ai discuté avec un mon- sieur de 76 ans qui a parcouru sa dis- tance en marche rapide et trottine- ment, il était ravi, c’était son 4e trail, il s’inscrit chaque année. « Cela me maintient en forme car je garde cette course en tête, elle m’oblige à m’entraîner au moins deux fois par semaine, de janvier à décembre ». Bel objectif, et utile en plus !
4 – on voit « du pays »
Le tracé est fait pour découvrir la région en passant d’une ville à l’autre, cheminant à travers bois. Exactement comme jadis, quand une ville était à « 1/2 journée de marche » d’une autre. Nos ancêtres étaient forcément des trailers !
5 – le trail est un sport complet
Il fait travailler tous les muscles sans traumatiser les articulations puisque le sol est meuble. L’inverse de la course sur route, bien plus violente sur ce point. Il y a une sorte d’allé- gresse du corps à s’élancer ainsi sur les sentiers étroits, comme quand on était enfant.
6 – on respire un bon air
Et non les gaz d’échappement des villes. Joues roses et joli teint garanti pour plusieurs jours.
7 – le chemin est bien balisé
Zéro risque de se perdre dans les bois. Ni d’y croiser le loup... Et sur chaque dossard est inscrit un numéro de téléphone à contacter en cas de problème (secours).
8 – quelle fierté d’arriver à la fin du chemin, quelle que soit la distance !
C’est un challenge, un défi pour lequel on se prépare pendant plu- sieurs semaines, voire mois. Oui, cela nécessite organisation, effort et discipline, mais c’est ça qui est bon !
9 – certaines montées sont rudes
Mais toujours faisables, à son rythme. On les gravit en marchant, comme les autres. Aucune honte à avoir, ce sont des petits moments de quasi repos bien agréables.
10 – pas besoin de matériel onéreux ou compliqué
Juste des bonnes chaussures et un minimum d’équipement adéquat (poche d’eau, corsaire, brassière de sport pour les femmes), pour être à l’aise et prendre plus de plaisir.
Anne Dufour
* L’idée de l’Eco Trail : organiser toute l’année des courses natures à proxi- mité des grandes villes (Paris, Bruxelles, Madrid ; à venir : Stockholm (17 juin), Funchal à Madère (28 octobre).
Pour plus d’informations : www.ecotrail-events.com
AutRe cOuRse pOuR s’initieR : L’Oxy’trail : 5, 13 ou 23 km, au Parc de Noisiel (77) le 25 juin prochain. www.oxytrail.fr
Tous les trails en France :
www.calendrier.dusportif.fr/ agenda-trail
Débutants, recherchez « les courtes distances », oubliez l’ultra trail !
zoom sur les chaussures de trail
Par temps sec, des chaussures de running classique peuvent suffire pour courir un trail. Mais attention aux jours et lendemains de pluie, la boue glissante rendra l’exercice pé- rilleux voire infaisable. Aussi je re- commande vivement l’utilisation de chaussures de trail, adaptées grâce à leurs « picots » sous les semelles. J’utilise personnellement des Mer- rel (Agility Peak Flex) mais on trouve des modèles parfaits pour débuter à moins de 50 €.
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