Page 8 - Rebelle-Santé n° 233
P. 8

En bref
Vitamine D et mélatonine... merci Didier !
Il y a presqu’un an maintenant, dès les premières semaines de la pandémie, notre naturopathe Didier Le Bail a proposé un protocole pour limiter les risques d’attraper le covid et, surtout, ceux de faire une forme grave. Huile essentielle de ravintsara sous les pieds, vitamine C quotidienne, mais aussi deux autres substances naturellement présentes dans notre organisme dont les taux semblent influer directement sur l’évolution de la maladie : la vitamine D et la mélatonine. En mai 2020, l’académie de médecine confirmait que Didier Le Bail avait raison pour la vitamine D et, en ce début d’année, de nombreux experts nous invitent à ne pas en manquer. Quant à la mélatonine, une équipe de scientifiques brésiliens publie une découverte majeure qui ne fait qu'accroître les perspectives thérapeutiques offertes par la mélatonine dans le combat contre le SARS-CoV-2. L’étude indique que plus les niveaux de mélatonine sont faibles et plus le risque de développer des symptômes et/ou une forme sévère de Covid-19 est élevé.
La mélatonine semble agir comme une barrière contre le virus.
Les travaux de recherche brésiliens, publiés dans la revue Melatonin Research, montrent qu’une administration nasale de mélatonine, en gouttes ou en spray, pourrait éviter ou réduire le développement de la maladie chez les patients pré-symptomatiques. On trouve pour le moment de la mélatonine en spray buccal, mais pas encore en spray nasal (forme préférentielle selon l'étude). Ce type de produit
reste donc à développer et à tester...
La posologie moyenne par voie orale est de l'ordre de 1 à 2 mg/j.
Dans les compléments alimentaires (qui sont proposés pour mieux
dormir ou « se recaler » en cas de changement de fuseau horaire), la
dose unitaire est limitée à 2 mg.
Et des oméga 3 au menu
Dans ce numéro, Didier Le Bail, encore lui, nous fait part de tout l’intérêt des lipides anti-inflammatoires. Or, comme pour la vitamine D et la mélatonine, un faible taux d’oméga 3 semble prédire les formes graves de covid. C’est ce que ré- vèle une toute récente étude menée à Los Angeles. Les chercheurs mettent ce rôle bénéfique des oméga 3 sur le compte de leur puissant effet anti-inflammatoire (qui empêcherait « l’orage cytokinique », principale manifestation des formes sé- vères).
 Toujours un peu de charbon chez soi
Faisant des recherches sur le charbon actif, je suis tombée sur la biographie de Pierre-Fleurus Touéry, un pharmacien de génie du début du XIXe siècle. Cet homme courageux (ou téméraire, ou peut-être un peu fou même !) a testé le charbon comme antidote... Après avoir mis son chien à l’épreuve, il a lui même avalé, devant les membres de l’Académie de Médecine de l’époque, une dose mortelle de strychnine (poison ex- trait de la noix vomique), puis, sans attendre, une dose de charbon actif... Et il n’a pas été malade. Évidem- ment, il n’est pas question de faire la même expérience, mais il est bon de se souvenir de l’anecdote pour gar- der toujours chez soi un peu de charbon actif dans la pharmacie, bien utile en cas d’intoxication et à prendre toujours sans attendre (dans les 3 ou 4 heures maximum après ingestion d’un aliment avarié ou champignon sus- pect...). Et c’est excellent contre les ballonnements et les flatulences, rappelons-le.
  8 Rebelle-Santé N° 233




















































































   6   7   8   9   10