Page 22 - Le Petit Journal n° 185
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Petit journal
trucs
Pour qu'il ne fasse plus pipi au lit...
Quand un enfant, normalement capable de « dompter » ses sphincters (vers 3 ans) fait toujours pipi au lit, ou s’il recommence à mouiller ses draps lors d’un stress, on parle d’énurésie...
Miel
Avant que l’enfant aille au lit, donnez-lui une cuillerée de miel en lui disant que ça l’aidera à ne plus faire pipi au lit. On peut penser que cette « recette » est basée sur la méthode Coué, mais le miel agit aussi, sans aucun doute. C’est d’ailleurs ce que pensait le Dr Jarvis, médecin de campagne dans l’état du Vermont, près du Canada. Ce médecin avait décidé, au début du siècle dernier, d’étudier les effets réels de la médecine populaire. Ayant étudié sérieusement les vertus du miel et du vinaigre, il préconisait cette recette en cas d’énurésie : « Donnez une cuillerée à café de miel aux enfants avant de les coucher : le miel calme le système nerveux et retient, pendant le sommeil, l’eau qui est en excès dans l’organisme. »
Gymnastique des sphincters
Demandez à l’enfant de participer en faisant une petite « gymnastique ». Dans la journée, chaque fois qu’il a envie d’uriner, il devra le faire un tout petit peu, puis s’arrêter, faire à nouveau et s’arrêter, etc., jusqu’à ce que la vessie soit vide.
Bassine remplie d’eau
Placez une bassine (ou un grand saladier) remplie d’eau sous le lit de l’enfant.
Fougères
Si vous habitez la campagne, ramassez une belle brassée de fougères que vous mettez en sur-matelas (mais sous le drap housse) pour que l’enfant dorme dessus.
La teinture-mère de cyprès
Au moment du repas du soir, dix à quinze gouttes de teinture-mère de cyprès dans un peu d’eau peuvent éviter les fuites nocturnes.
Le varech
Garnir le matelas de varech sec, et l’enfant ne fera plus pipi au lit.
L’huile de noix de Bergerac
C’est à Bergerac que le Dr Valnet a appris cette méthode pour lutter contre l’énurésie : chaque soir, donnez à votre enfant une tranche de pain grillé imbibée d’une cuillerée à café d’huile de noix.
Il fait état de ses statistiques personnelles : une modeste étude sur neuf enfants entre 8 et 10 ans, et cinq succès obtenus. Cela fait quand même 55 % d’efficacité.
Sophie Lacoste
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Petit Journal Rebelle-Santé N° 185


































































































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