Page 13 - Le Petit Journal de Rebelle-Santé n° 218
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ON A TESTÉ POUR VOUS
Mi-juin, nous étions un petit groupe de journa- listes, uniquement des femmes, accompa- gnées d’un autre petit groupe de cueilleurs-
préparateurs en fleurs de Bach, elles aussi 100 % fémi- nines. Et nous voici en chasse de l’achillée blanche, petite fleur modeste et discrète, à ras de terre, qu’il convient déjà d’apprendre à reconnaître et approcher au beau milieu de ce foisonnement de vie qu’est le Ver- cors montagnard. L’achillée blanche est LA plante des femmes par excellence, donc l’univers féminin est com- plet aujourd’hui ! En florithérapie, c’est la fleur que l’on prend lorsqu’on a besoin de se sentir protégé – des pol- luants, des mauvaises nouvelles, des ondes, des bruits, de la souffrance d’autrui... Je suis d’autant plus curieuse de rencontrer cette grande dame que je viens d’ache- ver ma formation certifiante de « praticien en fleurs de Bach ». Aussi, toute cette matière théorique que j’ai travaillée ces derniers mois devient concrète, pratique, d’une évidence éblouissante au contact de la nature.
Nous arrivons d’abord au laboratoire Deva, spécialiste des fleurs de Bach, implanté à Autrans en plein dans le Vercors. Laissons armes et bagages au laboratoire pour filer dans les hauteurs, sur la montagne. Chaussées pour crapahuter dans une montagne vraiment sau- vage, où nous ne rencontrerons que quelques vaches visiblement heureuses d’être laissées à pâturer dans cet immense terrain de jeu pour l’été, nous portons tout l’attirail du randonneur de montagne. Ça tape (soleil) et ça souffle (vent), la terre est riche et bosselée, il y a des cours d’eau et des petites cascades... bref, tous les élé- ments nous accueillent avec de belles démonstrations de puissance. C’est clairement un lieu fort, énergétique,
exempt de pollution, où préparer un élixir floral prend tout son sens.
La récolte
Comme c’est la saison de l’achillée blanche, voici notre groupe de femmes en chasse pour en prélever quelques dizaines de fleurs (pas plus !) à la montagne. Pas question de les cueillir à la main ni avec des ciseaux classiques ou autre sécateur. Nous utilisons deux cristaux, telles des lames de couteau, effectivement très coupants, qui ont l’avantage d'éviter que nos doigts ne touchent les fleurs, pour espérer un maximum de potentiel énergétique au final. Ces cristaux sont adaptés aux frêles achillées ; pour couper des fleurs d’arbres, costaudes bien campées sur leurs rameaux, il existe des ciseaux en céramique. Mais ce n’est pas le propos aujourd’hui.
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