Page 14 - Le Petit Journal de Rebelle-Santé n° 218
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LE PETIT JOURNAL DE Rebelle-Santé ON A TESTÉFAPOITUMRAVISOOUNS
La solarisation
Chacune d’entre nous rapporte quelques fleurs impec- cables, triées sur le volet, et les pose avec précaution (surtout sans les toucher avec les doigts) à la surface d’un bol transparent rempli d’eau de source. Limpide ! Le bol est installé bien à plat, au sol, en plein soleil. Com- mence l’étape de la solarisation : la préparation se charge d’énergie solaire. Il faut donc une belle journée, pas de nuages et encore moins de pluie. La préparation se fait sur place, au beau milieu des achillées. Aucune ombre ne doit planer sur le bol (nuage, arbre, animal, humain...), à aucun moment, afin de ne pas perturber l’alchimie. Le bol reste ainsi quelques heures, veillé par les cueilleurs- préparateurs.
Au fil des heures, des mini-bulles se forment dans le bol, dont l’eau semble frémir. C’est assez troublant à observer. Lorsque nous nous le passons de main en main, toujours face au soleil, on ressent nettement comme une vibra- tion. Certes faible, mais indéniable.
La mise en flacon
On filtre ensuite la préparation, et on la verse dans une bouteille à moitié pleine de cognac, excellent conserva- teur naturel. D’après les recherches et travaux en cris- tallisation sensible du physicien Joseph Ligné (méthode scientifique au chlorure de cuivre pour déterminer la force vitale d’un aliment, d’une boisson...), c’est en outre l’alcool qui stabilise le mieux et restitue le plus parfaite- ment les propriétés émotionnelles des fleurs.
On obtient ainsi un flacon assez grand, rempli d’un mélange de cognac et d’eau « infusée » de fleurs. C’est l’élixir-mère, à partir duquel on pourra préparer plus tard, de retour au laboratoire, de nombreux petits flacons de fleurs de Bach. Nous diluerons de nouveau quelques gouttes de cet élixir dans un flacon déjà plein de cognac. Au final, pour soigner ses émotions, la posologie sera de 3 à 4 gouttes de ce petit flacon final, pures ou diluées dans de l’eau, 3 à 4 fois par jour durant 3 à 4 semaines.
Bilan de la journée
À l’issue de cette journée riche en impressions, où j’ai navigué entre « pieds bien ancrés sur terre » et « énergé- tique, ressentis, vibrations », ce qui était un grand point d’interrogation au départ (« mais comment sont fabri- quées exactement les fleurs de Bach ? ! ») est devenu une certitude et un apaisement. Oui, ces petits flacons contiennent bien plus qu’un « simple mélange d’eau, de fleurs et d’alcool ». Ils sont porteurs d’une harmonie, d’un génie qui ne saurait être expliqué aujourd’hui de manière « scientifique » et c’est très bien comme ça. C’est de l’énergie pure, la nature dans sa poche. De la magie ! Aux sceptiques qui ricanent que « ça ne fait du bien que parce que c’est de l’alcool », c’est exactement comme si l’on considérait un opéra sublime ou un concerto classique (Mozart, Beethoven...) comme un simple ensemble de notes de musique, de sons. Évidemment non, c’est le sup- plément d’âme, le génie ayant réuni « tout ça » qui en fait sa valeur, son intérêt, et force l’admiration et le respect et l’émotion de centaines de milliers de personnes, de tous temps et en tous lieux. Les fleurs de Bach, c’est la même chose : au final, une synergie efficace, fruit de l’alchimie entre le travail de la nature, des éléments et de l’humain.
Anne Dufour
Petit Journal Rebelle-Santé N° 218 page 102