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CORPS-ESPRIT
comprendre et apprendre à communiquer avec eux avant de revenir en France où elle s’active à mettre en place un numéro aérien en compagnie de ces perroquets. Souhaitant étendre son activé au-delà du cirque, elle survole les planches des théâtres et scénarise de nombreux numéros de magie incarnant Mary Poppins avec pour partenaires ses oiseaux chéris.
D’un tempérament fortement empathique lié à sa grande affection pour les animaux, Hélène entreprend de diversifier ses activités en développant des ateliers de médiation animale. Cette fois-ci, elle forme une équipe avec Carlos Pereira, spécialiste de la commu- nication interspécifique humains/équidés, et monte des spectacles avec des chevaux et des perroquets. Le public est ravi ! En parallèle, Hélène se voit proposer d’intervenir en tant que professeur de communication humain-animal à l’Université Sorbonne Nouvelle où elle fait découvrir les ateliers de médiation animale avec les perroquets et leurs intérêts thérapeutiques.
LE LIEN THÉRAPEUTIQUE
Les expériences significatives d’une utilisation volon- taire de l’animal au profit de la santé psychique ou physique de l’être humain remontent au IXe siècle, et c’est Boris Levinson, psychologue pour enfants, pro- fesseur en psychiatrie, qui devient le père fondateur de la zoothérapie aboutissant à la médiation animale.
En voici la définition : “La médiation animale est une relation d’aide à visée préventive, éducative ou théra- peutique dans laquelle un professionnel qualifié, doté d’unesensibilitépourl’êtrehumainetl’animal,introduit ce dernier comme support à la relation auprès d’une ou plusieurs personnes dans le but de favoriser leur potentiel cognitif, psychologique, physique ou social.” L’animal est un excellent médiateur de la relation dans la mesure où, comme le disait Boris Levinson : “L’ani- mal ne se nourrit pas d’attentes idéalisées envers les humains, il les accepte pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils devraient être.”
SUR LE TERRAIN
L’expérience d’Hélène de Vallombreuse en matière de médiation s’établit au fil de ses ateliers où elle en vient à travailler auprès des structures médico-sociales comme auprès de l’ITEP (Institut Thérapeutique Éduca- tif et Pédagogique) “Le Petit Prince” à Villetaneuse, et aussi auprès d’établissements éducatifs relevant de la protection de l’enfance, comme le SAU (Service d’Ac- cueil d’Urgence) “La Passerelle” à Nanteuil-lès-Meaux et le Groupe SOS “L’Étoile” à Stains. Aujourd’hui, elle propose des ateliers dans le cadre du service de la microstructure “Notr’Asso” à Paris.
C’est au travers de ces interventions qu’Hélène pour- suit son travail en compagnie d’équipes éducatives auprès des enfants, des adolescents et des jeunes
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