Page 14 - Rebelle-Santé n° 216
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Courriers
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Hérisson dans le jardin, comment le nourrir ?
« Je souhaiterais savoir quoi donner à manger à un hérisson. Y a t-il de la nourriture à éviter ? J’en ai un dans mon jardin, il répond à mon appel. »
des lecteurs
Normalement, le hérisson sait se nourrir tout seul... Et il ne s’agit pas de le rendre dépendant. Il mange surtout des insectes, mais peut aussi se régaler d’œufs, de carcasses d’animaux et de végétaux. Son régime alimentaire varie en fonction des saisons et des disponibilités. Il sait s’adapter. Mais vous pouvez tout de même lui donner quelques petites choses s’il trouve refuge dans votre jardin : des croquettes ou des pâtées pour chats ou chiens (mais au poulet, à la limite au bœuf, mais pas au poisson), du poulet ou du jambon cuit, de l’œuf (mais pas plus d’une fois par mois !), du miel, des compotes sans sucre ou des fruits frais, des carottes cuites et des fruits oléagineux concassés.
Et surtout, laissez-le aller librement. En France, le hérisson est protégé et on n’a ni le droit de le capturer, ni de le garder chez soi...
Sophie Lacoste
LECTEURS EN DÉTRESSE...
Renée J. des Côtes-d’Armor
Certains lecteurs sont à la recherche de solutions pour des maux dont ils n’arrivent pas à se débarrasser, d’adresses, de conseils... Si vous pouvez les aider, n’hésitez pas !
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Hirsutisme et acné
« Lectrice assidue de Rebelle-Santé, je m’adresse à vous en désespoir de cause. Je viens d’avoir 27 ans. Je souffre depuis le début de mon adolescence, d’hirsutisme conjugué à une acné sévère localisée au visage et aux épaules. J’ai commencé mon parcours médical en 2010, en consultant une endocrinologue, qui m’a prescrit des analyses de sang complète et d’urine prélevée sur 24 heures. Le bilan hormonal s’est révélé normal, et mon endocrinologue a conclu à "une hypersensibilité des récepteurs de la peau à la testostérone". J’ai donc pris le cocktail Androcur/Provames pendant plusieurs années, puis l’une après l’autre, les pilules Jasminelle et Leeloo. En 2018, l’endocrinologue a décrété qu’elle ne pouvait rien faire de plus, et m’a orien- tée vers la gynécologie. Depuis, je prends la pilule Triafemi. Aucune autre analyse n’a été ordonnée. Au total, cela fait bientôt 10 ans que j’absorbe quotidiennement des hormones à effets secondaires et risques avérés inquiétants, pour une atténuation temporaire des symptômes les plus spectaculaires, mais sans guérison... Malgré l’amélioration de mon état, je suis contrainte de subir de fréquentes séances d’épilation laser, et me rase tous les matins comme un homme. Je ne sais plus vers qui me tourner.
Pensez-vous pouvoir m’aider ? Je suis ouverte à toutes propositions. Merci d’avance. »
Mme S. de Paris
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