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RENCONTRE
Anne Dufour
Géraldine Vogt
SOPHROLOGUE ET RÉFLEXOLOGUE FACIALE
Chaque mois, nous partons à la rencontre d’un ou d’une thérapeute. Aujourd’hui, conversation avec Géraldine Vogt, sophrologue et réflexologue faciale à Vence, Le Broc et Nice.
Rebelle-Santé : Pourquoi êtes-vous devenue praticienne en sophrologie et réflexologie faciale ? Géraldine Vogt : J’ai toujours cherché à faire le bien autour de moi. Dans une ancienne vie, je travaillais dans une petite agence media à Paris. J’appréciais la proximité avec mes clients. Mais au fil des années, il y a eu de plus en plus de boulot et de moins en moins de temps pour mes clients et pour moi. Beaucoup de mes clients, collègues et fournisseurs tombaient en burn out. Pour ne pas suivre le même chemin, j’ai changé de vie, et quitté Paris. La sophrologie m’avait aidée, il y a 12 ans, lors de mon accouchement et lors d’épisodes personnels douloureux. J’ai décidé de me former à l’Institut de Catherine Aliotta, une figure de la sophrologie. Je propose des consultations depuis 3 ans et demi. Au fil de ma pratique, face aux demandes de mes clients, j’ai complété ma forma- tion avec la réflexologie faciale pour soulager leurs douleurs et leurs besoins spécifiques. Depuis, les soins énergétiques viennent en plus compléter ces deux formations.
La plupart des personnes viennent me voir pour aller mieux « tout de suite ». La réflexologie permet cela, moyen express de soulager une douleur, des crises d’angoisse ou de spasmophilie. Mais pour aller mieux « durablement » et ne pas refaire de crise, il faut faire un travail en profondeur, et là la sophrologie prend le relais. Les deux techniques se complètent.
Quel est l’objectif des séances ?
Donner les clés pour rendre les personnes autonomes afin qu’elles n’aient plus besoin de moi. Cela passe par un travail de fond, et des exercices (respiration, sophrologie) à faire à la maison. Ces derniers durent 30 secondes à 1 minute, quelle que soit la probléma- tique à traiter : s'il n’y a pas d’entraînement personnel, il n’y a pas de résultat, c’est chaque jour qu’il faut évacuer les émotions !
À qui s’adresse la sophrologie ?
À tout le monde ! C’est une méthode psychocorporelle, qui passe donc à la fois par le corps et l’esprit. Un outil pour apprendre à gérer ses émotions. Le cadre actif surmené au bord du burn out ; la ménagère débordée et qui dort mal ; la personne âgée angoissée ; l’enfant pressurisé, sur-sollicité par les écrans et donc colérique, inattentif à l’école ; la femme enceinte ; les victimes de phobies, de troubles alimentaires, de stress, de troubles de concentration et de mémoire, de douleurs aiguës ou chroniques ; l’accompagnement des addictions ou des traitements médicaux ; le sportif...
Les sportifs ?
Oui, aussi ! J’aide une personne à préparer un ma- rathon : elle veut surmonter son stress à l’approche du 27e kilomètre (le fameux mur). L’enjeu est de lui fournir les armes mentales à déployer lorsqu’elle aura
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