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Levothyrox® : la suite...
Dans le numéro précédent, nous faisions le point sur le Le- vothyrox® et ses effets secondaires depuis le changement de formule au printemps dernier. Dans un communiqué de presse du 15 septembre, Agnès Buzyn a annoncé la diversification de l’offre de médica- ments pour les patients atteints de troubles thyroïdiens : « Conformément aux engagements pris par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, lors de sa rencontre avec les associations de patients le 8 septembre, de nou- velles spécialités de levothyroxine arriveront d’ici 4 semaines sur le marché français. Cela permet de répondre aux besoins des patients présentant des effets indésirables persistants en lien avec la nouvelle formulation du Levothyrox®. En outre, d’ici 15 jours, des stocks européens de l’ancienne formu- lation du laboratoire Merck seront mis à disposition sur prescription médicale pour les patients présentant des effets indésirables persistants. À terme, cette formulation du Levo- thyrox® ne sera plus disponible et cette solution est donc temporaire. (...) »
Mais attention, il ne s’agit pas de remettre en cause le médi- cament qui semble donner tant d’effets indésirables et de fâcher le laboratoire Merck. Voici la suite du communiqué : « La ministre tient à rappeler la qualité de la nouvelle for- mule de Levothyrox qui convient à la très grande majorité des patients. Ceux-ci doivent impérativement poursuivre leur traitement avec ce médicament. »
La ministre précise qu’il ne faut en aucun cas changer son traitement par soi-même, les patients devant absolument se rapprocher de leur médecin pour toute adaptation.
Les bactériophages
font leurs preuves !
Si vous avez lu l’article de Lucie Servin dans le numéro 197 de Rebelle-Santé, vous savez sans doute que la phagothérapie est une pratique ancienne dont on commence à reparler sérieu- sement pour pallier l’inefficacité de certains antibiotiques. Eh bien, à Lyon, cette utilisation de virus pour lutter contre des infections bacté- riennes vient de guérir deux personnes atteintes d’infections ostéo-articulaires qu’aucun traite- ment ne parvenait à libérer des bactéries Pseu- domonas aeruginosa et staphylocoque doré...
Les agriculteurs en faveur du glyphosate...
Le 22 septembre dernier, 200 agriculteurs sont venus bloquer les Champs-Élysées pour montrer leur colère devant l’éventuelle interdiction de l’utilisation du glyphosate, vous savez, le fameux désherbant Round’Up can- cérigène... Pourquoi ? Parce qu’ils veulent conserver « l’excellence agricole française »... Rappelons qu’en juillet dernier, la Commission européenne a pro-
posé le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate qui expire fin 2017. Le vote concernant l’autorisation de cet her- bicide, le plus répandu en Europe, pourrait avoir lieu le 5 ou le 6 octobre au sein d’un comité d’experts. La France a annoncé qu’elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle a une position-clé, car une majorité qualifiée est requise. Du coup, les agriculteurs mettent la pression. Pourtant, ils sont bien les pre- miers concernés par les effets secondaires des traitements dont ils gavent leurs champs...
Rebelle-Santé N° 200 7