Page 6 - Rebelle-Santé n° 193
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Études, chiffres et faits
Du piment rouge pour vivre plus vieux
C’est prouvé, encore une fois, le piment rouge est bon pour la santé ! Même mieux que ça : une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs du Ver- mont (États-Unis), révèle que sa consommation est associée à moins de mortalités précoces par AVC et maladies cardiaques. Ce serait grâce à la capsaï- cine, son principe actif majeur, qui régule le flux sanguin dans les coronaires et prévient l’obésité. Quel dommage que je n’aime pas ça !
Le cerveau se développe encore chez les adultes !
On a tous entendu dire que, dès la naissance, notre nombre de neurones se met à diminuer. Mais on est tous bien conscients qu’on en sait davantage à 20 ans qu’au sortir du ventre de notre mère ! Et que les sages sont de vieilles personnes. Moralité : le nombre de neurones n’est pas le paramètre princi- pal... En réalité, ce sont les connexions neuronales, dans notre cerveau, sur lesquelles il faut miser ! Et elles continuent à « bouger » tout au long de la vie. Des chercheurs de l’université de Stanford ont montré, par exemple, que la zone concernant la reconnaissance des visages, le gyrus fusiforme, ga- gnait en volume avec l’âge : le cerveau des adultes y possèdent 12,6 % de matière grise de plus que les enfants.
Montre-moi tes doigts et je te dirai si tu as un smartphone...
D’après une enquête menée au Royaume-Uni au- près de 2000 personnes, l’usage intensif des smart- phones a une influence sur la forme des doigts de nos mains. Le pouce de la « main dominante », quand il est le doigt le plus sollicité, peut devenir jusqu’à 15 % plus gros que celui de l’autre main. Cette « difformité » atteint déjà environ 13 % des 18-34 ans, soit une personne sur huit dans cette tranche d’âge.
Bactéries buccales
et migraines
Certaines personnes souffrent de migraines quand elles mangent du chocolat, du Roquefort, de la charcuterie ou quand elles prennent des boissons alcoolisées... Ces aliments ont en commun de contenir une quantité importante de nitrates, tout comme certains médicaments utilisés contre des problèmes cardiaques (et qui, eux aussi, peuvent déclencher des migraines chez les personnes sen- sibles). Une récente étude menée à l’université de Californie San Diego montre que ce ne serait pas l’aliment lui-même qui provoquerait la migraine, mais des bactéries qui agissent dans la bouche à son contact. Lors de l’étude, les chercheurs ont analysé 172 échantillons oraux de personnes en bonne san- té et ont découvert que celles chez qui certains ali- ments déclenchaient une migraine avaient, dans la bouche, une grande quantité de bactéries capables de transformer les nitrates en oxyde nitrique. Or, cette molécule est fortement soupçonnée de jouer un rôle dans la migraine.
Fille ou garçon ?
Prenez votre tension !
Des chercheurs américains et chinois ont mené une étude sur 1411 jeunes femmes avant qu’elles ne « dé- marrent » une grossesse. Chez chacune d’entre elles, ils ont mesuré le taux de cholestérol, de triglycérides, la gly- cémie et leur pression artérielle. De ce groupe sont nés 739 garçons et 672 filles. Résultat : les mamans de gar- çons avaient une tension plus élevée que celles de filles. Évidemment, cela ne veut pas dire que les hypertendues feraient un petit gars à coup sûr, mais donne des pistes aux scientifiques concernant les facteurs qui influeraient sur le sexe des bébés...
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