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Petit journal
Dossier
MéDECInE RuSSE LE ContRAIRE Du MéDICAMEnt RoI
Lorsqu’on parle de médecine alternative, on cite souvent la médecine russe, ou les recherches de l’ex-uRSS, comme des exemples d’innovation et de pratiques non conventionnelles. Sur les terres de l’ex- empire soviétique, on a favorisé le développement de méthodes simples, de techniques de pointe originales, en tout cas, de solutions de santé ne faisant pas appel à la pharmacochimie.
C'est finalement le résultat qui compte. Devant
une technique médi- cale, aussi étonnante ou extravagante soit- elle, si les résultats sont au rendez-vous, sans effet secondaire, la vraie démarche scientifique consiste à abandonner tout pré- supposé et à observer honnêtement les résul- tats. Et à les accepter, même s’ils re- mettent en cause des lois physiques déjà établies. Nos sociétés occiden- tales, formatées par un scientisme parfois obtus et ligotées par des lob- bies qui financent jusqu’aux congrès des médecins et des chercheurs, fi- nissent par empêcher une véritable innovation.
L’exemple de la mémoire de l’eau Les résultats obtenus par l’immu- nologiste Jacques Benveniste, à la fin des années 1980 (1), étaient trop dérangeants et trop difficiles à accepter. Il a été rejeté et décrié, y compris par certains de ses collè- gues. D’autres scientifiques, russes justement, comme le biophysicien Vladimir Voeikov, ou Alexander Solo-
dilov, membre de l'Académie russe de sciences naturelles, ont mené des expériences sur l'eau, confir- mant sa propriété de « mémoriser » certaines informations. Plus récem- ment, le virologue Luc Montagnier, prix Nobel de Médecine, a repris les travaux de J. Benveniste, réussissant à enregistrer la signature vibratoire d’un ADN de virus dans de l’eau. Le but étant de trouver la vibration « inverse » d’un virus ou d’une bac- térie, pour créer des médicaments vibratoires. La mémoire de l’eau fini- ra bien par être reconnue en France, mais que de temps perdu ! Et puis, au passage, la carrière et la réputa- tion de Jacques Benveniste auront été détruites.
La médecine vibratoire est juste- ment un pan important de la méde-
cine russe qui est encore, parfois, considérée, chez nous, comme farfelue. Voi- ci un petit tour d’horizon (non exhaustif) de tech- niques médicales simples ou innovantes, reconnues officiellement en Russie.
L’homéopathie reconnue dès sa découverte En Russie, dès le début du XIXe siècle, peu de temps
après sa découverte en Allemagne, on adoptait l’homéopathie. Le mé- decin russe Korsakov a même donné son nom à un système de dilution. Des médecins et chercheurs français étaient également dans l’aventure de l’homéopathie dans les années 1850, mais ils furent stoppés dans leur élan par les sociétés médicales de Paris qui chassèrent les parti- sans de l’homéopathie, sous des prétextes parfois ahurissants. Au- jourd’hui, en Russie, l’homéopathie est couramment utilisée, surtout en pédiatrie. En France, il a fallu la réha- biliter.
Le jeûne thérapeutique
Cette technique a été expérimentée dès les années 1950. Confronté à un
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