Page 7 - Rebelle-Santé n° 192
P. 7

Études, chiffres et faits
par Sophie Lacoste
Essure® : un implant pas si sûr...
Essure® est une méthode contraceptive : des pe- tits ressorts sont placés à l’entrée des trompes de Fallope. Apparaissant comme hyper efficace, ra- pide et sans inconvénient (l’intervention ne né- cessite ni hospitalisation ni anesthésie générale), cette technique a déjà été utilisée par plusieurs dizaines de milliers de femmes en France. Or, il semblerait qu’elle ne soit pas si inoffensive que ça... Allergie au nickel, mauvais positionnement des ressorts, fibromes... des effets secondaires existent et, même si les autorités de santé conti- nuent à estimer que la balance bénéfices/risques reste positive, Bernard Hédon, président du col- lège national des gynécologues et obstétriciens de France, s’inquiète des conséquences de cette technique commercialisée par Bayer (encore lui...) pour laquelle, selon lui, « Le problème est qu’il n’y a pas encore de protocole de retrait des implants ». Si vous connaissez vous aussi, autour de vous, des femmes concernées par ce problème, n’hésitez pas à nous en faire part (Rebelle-Santé, CS 80203, 77520 Donnemarie- Dontilly).
GABA : un neurotransmetteur pour les diabétiques de type 1 !
Dans le diabète de type 1 (celui qui n’est pas lié au surpoids et qui survient généralement à un plus jeune âge), certaines cellules du pancréas, qui produisent l’insuline (une hormone qui permet de réguler le taux de sucre sanguin), sont détruites. Or, de récentes recherches montrent que le GABA, un neurotrans- metteur que l’on trouve sous forme de compléments alimentaires, peut induire la régénération de ces cel- lules ß pancréatiques. Des études déjà réalisées sur des souris et en laboratoire, mais aussi sur des cultures cellulaires, donnent des résultats très prometteurs.
Et si l’aspartame faisait grossir ?
Non seulement son innocuité est très souvent discu- tée, mais l’aspartame, cet édulcorant que l’on trouve couramment dans les boissons light, serait facteur d’embonpoint. Généralement, on l’utilise pour évi- ter le sucre, mais le résultat est pire ! Des chercheurs américains ont trouvé un mécanisme qui expliquerait cette contre-performance : la phénylalanine de l’as- partame bloque une enzyme (la phosphatase alcaline intestinale) qui agit en prévention du syndrome méta- bolique (diabète de type 2, surpoids...). Les boissons light ont l’effet inverse de celui qui est recherché : elles contribuent au diabète et augmentent la sensation de faim (et par conséquent les apports caloriques).
Des études ont déjà montré à plusieurs reprises que que les boissons light favorisaient le diabète de type 2, plus encore que les boissons sucrées. Et si on buvait de l’eau, bonne idée, non ?
Hyperactivité et autisme : les bienfaits de la musique
Une nouvelle recherche présentée au Congrès annuel 2016 de la Radiological Society of North America montre une fois encore que l’enseignement musical permet au cerveau des enfants de se développer de manière harmonieuse, en multipliant les connexions entre les neurones et entre les deux hémisphères du cerveau. « Quand un enfant reçoit une éducation mu- sicale, on lui demande d’accomplir certaines tâches qui combinent les fonctions d’audition, motrices, co- gnitives, émotionnelles et sociales, de multiples fonc- tions qui vont activer de multiples zones du cerveau », indique l’étude. L’apprentissage de la musique serait tout particulièrement indiqué aux enfants souffrant de TDAH (troubles du déficit de l’attention avec hyperac- tivité) ou de TSA (trouble du spectre autistique).
Rebelle-Santé N° 192	7


































































































   5   6   7   8   9