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Un correspondant de Tournai ne comprendrait pas qu’on lui réponde avec un accent liégeois ou bruxellois. Une formatrice dispense des cours de diction. Par le passé, on a engagé les secrétaires au compte-gouttes, tous les six mois, un an. Comme la formation durait neuf mois, on cherchait des personnes motivées, qui restent longtemps. C’est aussi pour cela qu’on a peu de turn over. Pour mesurer la motivation des candidates, on leur demandait d’étudier par cœur la liste des clients – il y en avait déjà plusieurs centaines – avec tous les détails : nom, médecin ou indépen- dant avec le nom de l’entreprise, pour les médecins, spécialiste ou pas, homme ou femme, loca- lité, le code de chaque client en trois lettres. Cela faisait douze pages à retenir en une semaine !
Mais attention, on était correct, on ne faisait pas un concours. On ne donnait la liste qu’ à une candidate à la fois. Cela prenait le temps qu’il fallait. On a abandonné cette épreuve depuis une dizaine d’années au profit d’une évaluation continue. »
La ruche et
l’esprit d’ÉQUIPE
« On a souvent remarqué que les femmes peuvent faire plusieurs choses à la fois, répondre au téléphone tout en terminant de prendre note d’un message d’un appel précédent. Quand on entre dans les bureaux, on entend un bourdonnement comme dans une ruche pleine de petites abeilles. La comparaison n’est pas innocente ! Il y a très peu de rivalité ou de jalousie et, à l’inverse, beaucoup d’entraide. Je m’efforce, malgré l’expansion de la société, de sauvegarder un esprit de petite équipe. »
On l’a bien compris ! L’omniprésence féminine est la marque de fabrique de Captel et de Captis et ce n’est pas prêt de changer. Il y a quand-même un homme dans ce gynécée : Thierry, responsable de projets et notamment de l’ISO, « Il s’est très bien adapté », affirme Anne Dimmers.
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