Page 130 - au coeur des ténébres
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-Al, tu ne vas rien faire de stupide au
moins ?
-Béa, je t'adore, tu es comme une sœur
pour moi, mais là, tu vois, je dois faire
ce que j'ai à faire quel qu’en soit le prix.
-Je n'aime pas que tu parles comme ça.
- Ce n'est pas un adieu, t'en fais pas, je
vois ta famille au plus vite j'ai vraiment
la sensation que sans elles, je ne pourrais
pas aller au bout de cette histoire.
-Fais attention à toi. Je te retrouve chez
mes parents d'ici une petite heure, le
temps de fermer le musée. A tout à
l'heure.
-Merci, à toute à l'heure.
Devant chez les Ralli, il y a plusieurs
voitures. Une agréable odeur d'encens et
de sauge émane de leur jardin. J'espère
vraiment qu'elles vont pouvoir m'aider.
Arrivée dans le jardin, il y a une dizaine
de femmes, en train de discuter. Dès que
je m'approche elles cessent leur
discussion, et toutes me fixent, dans
leurs yeux, la compassion se lit.
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