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Ma carrière professionnelle - Horizon ICT
l'enceinte transparente sous vide ainsi que les alimentations
électriques des électro-aimants qui devaient dévier le flux de
particules α (alpha). J'ai pu procéder aux réglages, aux
mesures, au calibrage et terminer dans les temps. Les
résultats obtenus étaient probants.
Quel ne fut pas mon étonnement lorsque le secrétariat de
l'ISNA me convoqua un jour pour m'expliquer que mon
prénom officiel n'était pas "Ovidio", mais "Dovidio". Ils me
demandèrent de fournir un document administratif de la
commune de San Giovanni Lipioni certifiant que derrière
ces deux prénoms, se cachait bien la même personne.
Je leur fournis le document demandé et obtins mon
diplôme d'ingénieur technicien fin septembre 1975.
Le 1 octobre, j'étais engagé à l'IRE. J'ai continué à travailler
er
sur l'appareil appelé "anémomètre" développé pendant mon
stage. Cet appareil permettait de mesurer la vitesse du vent.
Il était d'une grande sensibilité, surtout aux faibles vitesses.
On utilisait une source radioactive d'Americium-241 qui
émettait des particules α (alpha). Ces particules chargées
positivement (2 protons) ionisaient sur quelques
35
centimètres l'air ambiant confiné dans un petit tube en acier.
Cette ionisation produisait un courant électrique qui était
amplifié pour pouvoir le mesurer. La valeur du courant
électrique était inversement proportionnelle à la vitesse du
vent. En effet, sans vent, l'ionisation produite générait un
courant électrique d'une valeur, disons de 'x'. Plus le
déplacement d'air était fort et plus il emportait des électrons,
35 L'ionisation a pour effet de libérer des électrons de leurs atomes. C'est la base
du courant électrique.
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