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Constat : le non-savoir-faire
dit fait également l’objet d’une première approche doublée
d’une première analyse.
Un rapport est rédigé et approuvé par les deux parties.
Dans la pratique, dans ce cas précis, le problème majeur
provenait du fait que le contenu avait subi de fréquents
changements et que l'étudiant ne savait plus très bien pour quelle
direction opter.
J'ai proposé de repartir de zéro avec une approche structurée
incluant :
1. Le canevas général du document conforme au modèle
imposé par l'université.
Il est vivement recommandé de travailler dès le début sur un document
structuré. Éviter de rédiger sur des feuilles volantes.
2. La table des matières avec les chapitres et grands titres.
3. Pour chacune de ces rubriques, une explication succincte
(quelques lignes) décrivant le contenu.
e
Ce 2 point a surpris l'étudiant. Pour lui, la table des matières devait se
faire à la fin, quand le travail est terminé. Personne dans son entourage
ne le lui avait demandé auparavant.
Je lui ai fait comprendre qu'il n’est pas facile de rédiger 70 ou 80
pages cohérentes si on ne connaît pas dès le départ le fil rouge
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que l'on souhaite suivre, et qu'il est essentiel de définir les thèmes
que l'on veut aborder et développer.
Il est un fait que des ajustements devront intervenir pendant le
processus d'écriture, mais le canevas général et le fil rouge
restent dans tous les cas fixés.
J’ai expliqué par ailleurs que ses difficultés actuelles provenaient
en majeure partie du fait qu'il n'avait pas défini de fil rouge.
Si la démarche proposée inclut inévitablement le syndrome de
l’écrivain devant la feuille blanche, il apparaît assurément
21 C'est le nombre de pages souvent demandé pour un mémoire ou un travail de fin
d'études.
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