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Les études supérieures - moment d'émotion !

spécialisation en sciences nucléaires. Mon choix était fait.
L'électronique me plaisait, mais la physique nucléaire avec
ses atomes, ses électrons et la découverte même de la
matière m'attirait énormément.
En septembre 1971, j'allais avoir 20 ans, j'ai commencé mes
études à ISNA à Bruxelles. J'avais choisi l'option "ingénieur
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en électronique et sciences nucléaires". Au moment du
choix, je me souviens avoir eu un doute par rapport à
d'autres anciens étudiants du secondaire qui, eux, avaient
choisi des branches comme chimie, électricité,
électronique… Je pensais que leurs formations allaient
inéluctablement être plus pointues, car mon choix
impliquait deux matières distinctes : électronique et

sciences nucléaires. Ce doute s'est évaporé au bout de
quelques jours. De fait, lors d'une réunion d'étudiants de
début d'année, un professeur a pris la parole et,
indépendamment de tout ce qu'il avait à nous expliquer sur
les règles, les droits et les devoirs, il a bien insisté sur un
point :
"Un ingénieur, c'est comme un diamant, plus il a de
facettes, plus il brille."

Ma vie change. Les horaires très particuliers du café, la
distance de presque 50 km entre Piéton et Bruxelles
m'amènent à m'inscrire directement à l'internat que
possédait l'ISNA. Cet internat se trouvait avenue Hamoir à
Uccle, dans un quartier résidentiel de standing de l'une des

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