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                                    La m%u00e9nopause est un processus physiologique progressif, marqu%u00e9 par des changements endocriniens, neurov%u00e9g%u00e9tatifs et m%u00e9taboliques significatifs. Afin de mieux caract%u00e9riser cette transition, le mod%u00e8le STRAW+10 (Stages of Reproductive Aging Workshop) constitue aujourd%u2019hui la r%u00e9f%u00e9rence internationale. Il divise la vie reproductive f%u00e9minine en diff%u00e9rentes phases, en tenant compte du statut menstruel et de certains marqueurs hormonaux comme la FSH(1)Dans ce mod%u00e8le, la p%u00e9rim%u00e9nopause englobe la transition m%u00e9nopausique (phases -2 et -1), caract%u00e9ris%u00e9e par une irr%u00e9gularit%u00e9 des cycles et une %u00e9l%u00e9vation progressive de la FSH (> 25%u201340 IU/L), jusqu%u2019%u00e0 l%u2019arr%u00eat complet des r%u00e8gles pendant 12 mois. La postm%u00e9nopause commence alors, avec une FSH durablement %u00e9lev%u00e9e (> 40 IU/L) et une chute marqu%u00e9e des %u0153strog%u00e8nes, notamment l%u2019estradiol. Toutefois, plusieurs soci%u00e9t%u00e9s savantes telles que la North American Menopause Society (NAMS, 2015) et l%u2019European Menopause and Andropause Society (EMAS, 2021) soulignent que les marqueurs biologiques isol%u00e9s ne suffisent pas %u00e0 caract%u00e9riser la m%u00e9nopause, en raison de leur variabilit%u00e9 interindividuelle et de l%u2019influence de nombreux facteurs(2,3). Le statut menstruel et les sympt%u00f4mes cliniques restent essentiels %u00e0 l%u2019%u00e9valuation globale.Les bouff%u00e9es de chaleur, troubles du sommeil, irritabilit%u00e9, s%u00e9cheresse vaginale et modification de la composition corporelle sont parmi les sympt%u00f4mes les plus fr%u00e9quents. Ils refl%u00e8tent un d%u00e9s%u00e9quilibre de l%u2019axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et une r%u00e9ponse adaptative insuffisante des tissus p%u00e9riph%u00e9riques %u00e0 la chute %u0153strog%u00e9nique.Dans ce contexte, certains phytoestrog%u00e8nes pr%u00e9sentent un int%u00e9r%u00eat pour att%u00e9nuer ces sympt%u00f4mes tout en pr%u00e9servant la s%u00e9curit%u00e9 m%u00e9tabolique.Les isoflavones de soja, notamment la g%u00e9nist%u00e9ine et la daidz%u00e9ine, sont des compos%u00e9s naturellement pr%u00e9sents dans le soja qui miment l%u2019action des %u0153strog%u00e8nes en se liant pr%u00e9f%u00e9rentiellement aux r%u00e9cepteurs b%u00eata des %u0153strog%u00e8nes (ER%u03b2). Leur activit%u00e9 agoniste partielle permet de moduler la signalisation %u0153strog%u00e9nique de mani%u00e8re tissulaire s%u00e9lective. Des %u00e9tudes cliniques ont montr%u00e9 qu%u2019elles contribuaient %u00e0 r%u00e9duire la fr%u00e9quence et l%u2019intensit%u00e9 des bouff%u00e9es de chaleur, %u00e0 am%u00e9liorer la densit%u00e9 min%u00e9rale osseuse et %u00e0 prot%u00e9ger le m%u00e9tabolisme cardiovasculaire(4,5). Leur action est particuli%u00e8rement int%u00e9ressante en phase de transition m%u00e9nopausique (-2 %u00e0 -1).La hop%u00e9ine, extraite du houblon (Humulus lupulus), contient notamment la 8-pr%u00e9nylnaring%u00e9nine,un des phytoestrog%u00e8nes les plus puissants connus %u00e0 ce jour. Elle poss%u00e8de une forte affinit%u00e9 pour les r%u00e9cepteurs ER%u03b1 et ER%u03b2, et agit %u00e9galement sur les voies de signalisation neuroendocriniennes. La hop%u00e9ine a d%u00e9montr%u00e9 des effets cliniques positifs sur les troubles vasomoteurs, le sommeil, l%u2019anxi%u00e9t%u00e9 et la qualit%u00e9 de vie des femmes enpostm%u00e9nopause(6). Elle pourrait %u00e9galement participer %u00e0 la modulation de la plasticit%u00e9 neuronale via l%u2019axe %u0153strog%u00e8ne%u2013BDNF.L%u2019association hop%u00e9ine + isoflavones de soja constitue ainsi une strat%u00e9gie synergique et naturelle pour accompagner les femmes en p%u00e9ri et postm%u00e9nopause, en soutenant l%u2019%u00e9quilibre neuroendocrinien, la thermor%u00e9gulation, la sant%u00e9 osseuse et la stabilit%u00e9 de l%u2019humeur, tout en limitant les risques li%u00e9s %u00e0 une suppl%u00e9mentation %u0153strog%u00e9nique conventionnelle.Pr%u00e9caution d%u2019emploi : Les phytoestrog%u00e8nes peuvent interagir avec certains traitements hormonaux ou oncologiques. Leur utilisation doit %u00eatre adapt%u00e9e au profil clinique de chaque patiente et valid%u00e9e par un professionnel de sant%u00e9, notamment en cas d%u2019ant%u00e9c%u00e9dent de cancer hormono-d%u00e9pendant.(1) Harlow SD et al. Menopause. 2012;19(4):387%u2013395. - (2) NAMS. Menopause. 2015;22(11):1155%u20131172. - (3) Davis SR et al. Maturitas. 2021;144:55%u201365. - (4) Chen MN et al. Climacteric. 2015;18(2):260%u2013269. - (5) Taku K et al. Menopause. 2012;19(7):760%u2013776. - (6) Erkkola R et al. Maturitas. 2010;65(1):29%u201336.Suggestion de protocole. La prise d%u2019un compl%u00e9ment alimentaire ne se substitue pas %u00e0 un avis m%u00e9dical. P%u00e9rim%u00e9nopause et postm%u00e9nopause
                                
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