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guerre de 1836 avec les Etats-Unis, la perte peu la vérité historique. Qu’importe, le Él es quien la llama Catrina (de la palabra al interesarse en ella el marketing, que
de la moitié des territoires cédés au nord Mexique se forge déjà une réputation de mexicana catrín, hombre demasiado cuela en la fiesta mexicana el Halloween
aux américains en 1848, enfin, l’invasion géant culturel, qui, elle, est tout sauf elegante) y la lleva a sus murales. del vecino gringo. Una vez más, la fiesta
française, improbable aventure impériale usurpée. Es preciso detenerse en los orígenes de la de los muertos, resucitada a partir de 1910,
qui s’achève par la victoire mexicaine et La Fête des morts et ses origines palabra catrina. es producto de un choque de culturas que
l’exécution de Maximilien 1 en 1867, vont préhispaniques resurgissent un peu à la En el siglo XX siguió candente el recuerdo acaba en un alegre sincretismo.
er
faire émerger progressivement un ardent manière dont, pendant la guerre de 1870, de la intervención francesa. Ya no cabe duda, ese país donde “la muerte
désir d’identité chez les Mexicains. En 1858, les Français exhument la figure de Jeanne Porfirio Díaz era un afrancesado es madre de las formas”, según Octavio
Benito Juarez, un Zapotèque originaire d’Arc oubliée depuis le Moyen-Âge pour (está enterrado en el cementerio Paz (en Pasado en claro), morir significa
de Oaxaca, devient le premier président réveiller un patriotisme anesthésié par Montparnasse), que quería que México renacer.
indigène de l’histoire de son pays et du Napoléon III. fuera el París de América Latina. Mandó
continent américain. Après avoir résisté Étendard de cette résurrection, la construir tiendas departamentales
aux Français, il rétablit la république. Catrina ou Calavera Garbancera voit le parecidas al Bon Marché, donde la moda
Hélas, la démocratie est bien vite jour en 1912 sous le crayon imaginatif de era parisina. Incluso las mexicanas
confisquée par le dictateur Porfirio Diaz, José Guadalupe Posada, un caricaturiste más humildes, las vendedoras de los
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lequel sera renversé par la révolution qui la dessine sous la forme d’un mercados, intentan parecerse a las
mexicaine de 1910. L’armée zapatiste investit squelette coiffé d’un chapeau à voilette. parisinas, usando sombreros llamativos.
le Convento de El Carmen, dans le quartier Le succès est immédiat. Le personnage Ahora bien, de todas las parisinas, las que
de San Ángel. A la recherche du trésor devient très vite une figure populaire, más empeño ponen en sus sombreros son
des moines, elle exhume une douzaine bientôt reprise et déclinée sous de las costureras y, por tradición, las que
de momies de l’époque coloniale qu’elle nombreuses variantes par les artistes llegan a los 25 años sin haberse casado
abandonne en plein air. Les habitants du des années 20, Diego Rivera en tête. C’est tienen que lucir, cada 25 de noviembre, un
quartier refuseront qu’elles regagnent en effet lui qui la baptise Catrina (Catrin sombrero lo más estrambótico y barroco
l’obscurité de la tombe. Aujourd’hui est synonyme d’élégance exagérée en posible. Es el día de Santa Catarina.
encore, elles sont visibles telles qu’elles castillan mexicain) et l’intègre dans une Así fue como las catherinettes francesas
se révélèrent à la révolution (1910-1920). fresque murale. y sus sombreros inspiraron a la mexicana
C’est justement dans les années 1910 que Il convient ici de s’arrêter aux origines du Catrina.
les intellectuels ressuscitent les racines mot Catrina. Fue tanto el éxito, que se convirtió en
autochtones du pays, s’en emparent et les Le souvenir de l’invasion française est símbolo de la mexicanidad. Hoy en día su
revendiquent, quitte à tordre quelque encore vif au début du XX siècle. popularidad sigue creciendo, más aún
ème