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désespérées. Les musiciens accompagnent à Cette fois, nous ne sommes pas seuls, nous un monumento de piedra volcánica. Un siempre tan numerosos como locos.
l’accordéon et à la guitare de vieux tubes de sommes cinq mille, dix mille, vingt mille, tzompantli azteca. Un muro de calaveras En México, fiesta de los muertos y Halloween
Jorge Negrete. Des mariachis arpentent les peut-être plus. Il en arrive encore et encore, sobre el que se amontonan unos huesos no se suman, al contrario, se multiplican y
allées. Des sonos diffusent du reggaeton. à se demander comment le petit cimetière humanos, cráneos, fémures, y por encima… esta última marcha es el macabro estallido
Des membres de pandillas reposent ici. pourra contenir tout ce monde. una maravillosa cruz cristiana. Esta final de los fuegos artificiales. Es una
Leur cuates des gangs sont là aussi. Ils Il peut. imagen lo resume todo. Todo está en competencia general de humor negro y
tirent sur de la cristal-meth déposée sur Avec une extrême gentillesse, une extrême ella. Debajo de nuestros pies reposan hasta macabro: niñas ensangrentadas
une canette de bière découpée au couteau prévenance, les visiteurs contournent les los muertos mexicanos, los de la Colonia con un cuchillo que chorrea sangre,
sans nous prêter la moindre attention. familles plongées dans le souvenir de leurs española, los de la Conquista, los de los bebés pintados de zombis en sus carriolas,
Des jeunes filles en bas résilles ou des disparus. Ici, point de rires, de musique. aztecas y los toltecas que los precedieron. niños con unas tijeras saliendo de la
clowns déjantés brandissent des flingues, Ou peu. Très peu. Des chuchotements, des Al excavar en el monasterio, los cabeza, cerebros sanguinolentos, mujeres
secondés par des petits frères armés de murmures. Du recueillement. Sur la tombe arqueólogos encontraron unas estatuas embarazadas –de verdad– de cuya panza
cuernos de chivo, des kalachnikovs en d’un enfant récemment trépassé, d’un frère, de Mixquixtli, diosa de la vida y la muerte, salen engendros híbridos, vampiros y
plastique. Des enfants coiffés de bonnets d’une sœur. el juego de pelota y una escultura de Chac monstruos; sigue adelante la procesión
de sorcières sortis d’un dessin animé On sort les aliments, les cierges sont Mool, el dios de la lluvia tolteca, con su interminable. Desde unos oficiales nazis
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américain (à l’inverse, « Coco », dessin animé allumés les uns après les autres. Une épaisse recipiente en el vientre para las ofrendas y salidos de la tumba hasta unos dobles
de Disney met en scène la fête mexicaine fumée de copal mêlée de suie des chandelles los corazones de los sacrificados. También zombis del Subcomandante Marcos, todos
des morts) courent dans les allées. Ça sent monte dans l’air saturé de prières. un calendario azteca de piedra que se ha acuden al alegre y catártico exorcismo de
le copal, la bière, la tequila et les tortillas Pas la moindre bousculade, pas la moindre convertido en pila de agua bendita. Como todas las angustias, de todos los terrores
de maïs, ça sent l’herbe, la marijuana, et la panique, alors même que nous sommes à si la Conquista hubiera sido ayer, nomás. diurnos y nocturnos. Los peores monstruos
fumée des cigarettes. Tous les trois mètres, présent plus de vingt-cinq mille sans doute. Como si estuviéramos en el punto cero de dormidos en nuestras imaginaciones, los
nous sommes invités à partager un repas, Allergiques aux foules, passez votre la fiesta de los muertos. que merodean en nuestras pesadillas, ya
un plat, à boire un verre, adresse ponctuée chemin ! no son más que una parodia caricaturesca
d’un tonitruant « Feliz Día de muertos ! ». Enfin, nous arrivons au centre du cimetière. 3 de noviembre de 2018. Una vez terminado y cómica. Lo que salta a la vista en aquellos
Les ventres sont ronds, les ventres sont Là, sous la pleine lune, se dresse un monument el Día de muertos, uno hubiera imaginado postreros minutos de la fiesta, es su
pleins, et pas que les ventres. de pierre volcanique. Un tzompantli aztèque. que los queridos difuntos regresan a su función social ultima, quizás la más bella.
Les morts ont mangé, les morts ont bu, et Un mur de crânes sur lequel sont entassés última morada hasta el año siguiente. Para Acabar con nuestros temores.
pas que les morts. des ossements humains, des calottes nada. Por algún misterio del calendario, Y ante todo con el más primitivo: el temor
Le lendemain, dès que le jour décroît, nous crâniennes, des fémurs, le tout surmonté… los zombis que invadieron la ciudad a a la muerte.
sommes de retour à Mixquic. d’une magnifique croix chrétienne. En une finales de octubre de 2016 regresan hoy, Patrick Bard