Page 24 - L'OR Magazine /10 ANS
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Les congés payés de considérablement accéléré l’essor de cet axe mythique. Elle prend le nom des anciens propriétaires et bienfaiteurs de la station: André Grassion et Jean Cibrand.
Eté 2016/Saison 2/Episode 6 Numéro 6
La "Gargianne"
Mythique route 59
Il faudra attendre, 1953, pour que soit réalisée enfin la R.D. N°59. Le Syndicat d’initiative de Montpellier, l’appellera « La Gardiane » car elle reliait la Camargue Languedocienne à la Camargue Provençale. Elle devient «D62» pour finir au Grau du Roi. Dans les années 20, il existait un semblant de chemin ou plutôt une piste dont le cul-de- sac était Carnonville-la-Mer.
Merci la S.N.S.M
La Société Nationale de Sauvetage en Mer compte plus de 7000 bénévoles sur l’ensemble du territoire. Crée au 19ème en Bretagne, elle s’organise, se structure et prend une ampleur nationale suite à des catastrophes maritimes historiques.
Créée sous la forme d’une association loi 1901, la SNSM, dont la vocation première est de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger en mer et sur les côtes, sera reconnue d’utilité publique en 1970.
1936 ont
Ce qui rendait mythique cette route, c’étaient, bien sûr, les dunes et l’immense plage vierge qui la longeait, mais aussi, sans nul doute, un lieu ignoré des cartes routières, situé à deux kilomètres environs, à l’est du Mas du Petit Travers, j’ai cité : la « Guinguette de Robinson » créée et tenue par un certain René Laune, dit «Pinson», et sa femme: nous sommes en 1952.
Jusqu’au début du XXIe siècle, un autocar, sur la ligne Montpellier - Le Grau-du-Roi, s’arrêtait à Robinson, c’était d’ailleurs un lieu dit. Le fils du «Pinson», Jacky Laune y créa une affaire de taxis et ambulances, en 66. C’était à cette époque la seule paillote du Languedoc. Une adresse dont la renommée attira toutes les vedettes et stars du moment. On est loin des plages privées d’aujourd’hui !
Disposant d’une antenne et d’un téléphone, Robinson était aussi un poste qui permettait de relier ceux de Palavas à la Grande- Motte pour les secours sur le littoral.
«Les Jalabert», voisins, venaient du Mas Petit Travers pour utiliser l’unique téléphone du secteur, me dit en souriant Jacky.
Au décès du «Pinson», sa femme continua le restaurant jusqu’à ses 86 ans. Faute de mise aux normes en vigueur et non sans pression de la préfecture de Montpellier elle cesse toute activités. Le restaurant, la route ont disparu. Aucun vestige sur la plage ne marque son emplacement, (même pas un panneau pour s’en souvenir). Il ne reste plus que la mémoire et quelques photos pour se souvenir de ce lieu mythique. Déjà à cette époque les enjeux financiers et politiques visaient nos plages.
Le Cheval Camargue
Que seraient des vacances en Camargue sans jamais monter sur ce petit cheval blanc et se prendre le temps d’une promenade pour un gardian ou un cow-boy ?...
Dès les années 60, cette activité participe à la médiatisation et à la fréquentation de la Camargue.
«Il a survécu à la période glaciaire en s’associant au destin de l’homme, créant ainsi une histoire commune qui les lie à jamais»
Ici, c’est le sol qui fait la race !
Symbolisant à lui seul, la grande Camargue,
il en a la beauté, la résistance et l’endurance, le courage et l’obstination, le caractère singulier mais franc, la rusticité élégante.
Attaché aux grands espaces, et à son état de semi liberté, il conserve et transmet à la race des qualités génétiques exceptionnelles inchangées et préservées .L’évolution du Cheval Camargue suit son usage. Il n’est plus exclusivement réservé au travail mais s’illustre dans quasiment toutes les activités équestres. Sans jamais en dénaturer la race, «les produits» apportent des propriétés différentes selon les élevages. taille, allure, noblesse, mental...
La taille se situe maintenant plus entre 145 et 150 cm, il faut veiller, notamment à ce que la race conserve des attaches et des membres forts. L’approche plus «cavalière» demande des aptitudes et des comportements différents. Le travail de l’éleveur est donc valorisé en terme de préparation et d’aptitudes, pour des chevaux le plus souvent vendus «prêts à la monte».
En ce qui concerne la valorisation de la race et des éleveurs notons tout de même que le prix de vente moyen (hors élevages reconnus) du cheval Camargue, ne reflète pas sa vraie valeur et que l’augmentation du taux de TVA, pénalise d’autant plus la filière.
Une profession qui, en plus des aléas administratifs, peut-être confrontée comme récemment à l’évolution de maladies comme le virus West Nile (fièvre du Nil) connu depuis les années 60 et transporté par les oiseaux migrateurs et propagé par les moustiques.
Un matin du printemps 2016, L’OR Magazine à suivi au cœur de l’action un exercice de sauvetage suite à un crash d’avion dans la baie d’Aigues-Mortes. Opération sous la surveillance du Vice-Amiral Jacques de Solmes Directeur Méditerranée de la SNSM, superviseur des opérations et du président de la SNSM de Port Camargue de l’époque, Monsieur André Danet.
Un exemple d’appui du service des douanes tant sur mer pour sécuriser la zone d’exercice, que dans les airs pour une intervention d’hélitreuillage et de secours aux victimes.
Une rapidité d’intervention à la minute, une bonne communication inter services et une précision d’intervention par tous temps, conséquence d’entraînements quotidiens, sont le gage d’une mission réussie. En règle générale, c’est l’hélicoptère de la Protection Civile, basé à Fréjorgues qui intervient sur notre zone. Un exercice au plus près de la réalité qui rassemble une centaine de personnels.
Les bénévoles de la SNSM de Port-Camargue, de la Grande- Motte, de Palavas-les-Flots et le soutien de celle de Mèze, Frontignan, Port la Nouvelle et Valras. La présence indispensable de l’appui aérien des douanes et gardes côtes et de la police municipale.
Un exercice de coordination «inter-armes» centralisé par le CROSS Méditerranée.
La Société Nationale de Sauvetage en Mer de Port Camargue créée il a 150 ans organise chaque année un exercice de grande ampleur qui réunit bénévoles et professionnels du sauvetage en mer.
Mais pour le reste de l’année, ce sont plus de 200 interventions dont 70 à 80 jugées comme «critiques» pour les victimes. Les plus sensibles sont hors saison quand les conditions sont difficiles. Elles concernent d’ailleurs une bonne part de professionnels de la mer.
Nous formons les jeunes volontaires à partir de 16 ans, rappelle le Président, nous avons besoin de nouvelles recrues, dynamiques, volontaires et disponibles et de vos dons.
www.don.snsm.org
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