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B A G N O L E A R T | M A N I F E S T A T I O N
Parce que sans une goutte de pluie, le Trophée Jacques Potherat manquerait à la tradition, les équipages ont
eu le délice de savourer la pluie et une fine grêle après le déjeuner à l'O des Sources.
A peine 5 minutes après avoir débuté la seconde partie du carnet de route, nous commençons à sentir quelques gouttes
et voir au loin un nuage bien sombre et opaque vers lequel nous avancions à toute allure - toutes considérations faites
en voiture ancienne.
Rapidement, la pluie s'intensifie, la capote de la Georges Irat était dans le coffre. Sans savoir vraiment quoi faire, nous
décidons de nous arrêter pour remettre la capote en place. Quelle mauvaise idée ! Non seulement, nos pantalons
jusqu'à présent préservés, étaient détrempés et en plus, une flaque se formait sur les sièges ! "Être comme un poisson
dans l'eau" prenait tout son sens à cet instant !
Enfin à l'abri des affres du ciel, mais pas au sec, nous nous rendons vite compte que l'eau descend de la capote
et se faufile sous le pare-brise ! Voilà qu'un filet, dire un torrent serait exagéré, coule à grandes eaux sur les
jambes !
Dos, sièges, cheveux, carnet de route, aucun élément n'a pu être sauvé. Le road-book était prêt pour une
oeuvre en papier mâché. Sans doute dû à un manque d'expérience de cyclecariste en voie d'apprentissage.
Quoiqu'il en soit, trempés, nous l'étions, totalement écroulés de rire, nous l'étions aussi. C'est peut-être la
raison pour laquelle Jacques Potherat disait " Par solidarité avec ceux qui n'ont pas de capote, personne ne la
monte.". Maintenant, nous connaissons la règle, qui finalement, tout bien réfléchi, est certainement la plus
judicieuse : Avancer sans se poser de question !
Frog Time !
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