Page 20 - BAHC Digitaal Clubblad Nr1 2018
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BAHC Coursing
12 / 13-10-2017 Lorcé Page 1
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Croyez-moi : je n’ai jamais enfoncé la commande « delete » tant de fois. Taper, réfléchir, effacer, taper et encore et encore. Dans mes pensées j’ai un peu peur à l’idée de comment décrire le coursing d’une manière crédible pour les gens qui ne l’ont pas encore vécu. Je sais bien que le coursing veut mettre la chasse en évidence, mais j’aime aussi tout ce qui se passe pendant la durée du coursing.
Il faut essayer de répéter les succès, donc le BAHC a voulu organiser encore cette année un weekend de coursing pendant 2 journées les 12 & 13 mai à Lorcé. C’est un concours officiel international, donc chaque chien a besoin d’un carnet de travail.
Le GPS me montre infailliblement le chemin vers Lorcé. Le soleil levant a fait de son mieux pour donner de la couleur aux champs et pour chauffer un peu la matinée.
Arrivés au parking, les gens prennent leur petit déjeuner devant leur camping-car. Ils ne voulaient certainement pas arriver en retard, donc ils ont passé la nuit ici, pour parler de leur passion avec enthousiasme !!
J’ai suivi l’arôme du café en profitant et ici et là on parlait amicalement des concours précédents et de celui d’aujourd’hui. Le café stimule mon appétit, les croissants sont délicieux ! Mais il fallait aussi travailler.
Le but est clair, les préparations sont faites, la stratégie du coursing est établie, tout le team est sur le qui-vive, prêt à démarrer.
Le samedi c’était le tour des Irish Wol$ounds, Deerhounds, Galgos, Greyhounds et Whippets.
Il faisait gris au-dessus de Lorcé. On espérait que les nuages s’ouvrent bientôt et que le soleil ait le champ libre, la température était excellente.
Il y avait 3 juges sur le terrain. Ils regardaient l’agilité, la vitesse, l’endurance, la poursuite et l’enthousiasme des chiens.
J’étais dans le paddock avec Carine. On contrôlait les puces, les muselières et les dossards pour la bonne couleur.
Le leurriste doit avoir une vue libre sur tout le parcours à cause de la position de la machine. Il doit s’assurer que le leurre reste toujours bien visible.
Les propriétaires peuvent mettre les chiens au départ. Le leurre démarre après que le leurriste donne le signal. La première partie se déroule en ligne droite, ce n’est qu’après 70 à 100 m qu’il y a la première poulie, ensuite le trajet va en zigzag au dessus de la crête. Même si la température montait doucement, les chiens se donnaient à cœur joie sur le terrain. C’était magnifique à voir ! La première manche était finie quand le début de l’après-midi était déjà entamé. Le lunch était prêt à servir dans la salle et on a tous profité d’un bon repas. Vive cette bonne tasse de café après le repas !
Il était temps pour la deuxième manche. Le temps était splendide, le public et les participants se trouvaient dans une atmosphère de « vacances », mais n’oublions pas que la compétition était en plein déroulement. L’un avait un peu plus de connaissance et d’expérience qu’un autre. Je voyais à chaque fois cette volonté pour attraper le leurre, avec une certaine souplesse et agilité, mais aussi la concentration et la motivation qui sont un point important dans ce concours.
Tout le monde a fini son tour, les points sont départagés, les muselières et dossards sont remis de côté, les chiens se reposent.
Yves et Christine travaillent déjà depuis toute la journée au secrétariat. Les points sont comptés et les vainqueurs sont connus. Les prix sont distribués. L’objectif du premier jour est atteint ! Je rentre à la maison avec un bon sentiment et une bonne lueur sur mon visage.