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Rosie vit et travaille à Brownsville. Une conjoncture d’événements
va faire changer sa vie, et un soir, elle va faire une rencontre, la
basculant du monde des vivants dans le monde des survivants.
Parmi eux, Ezra… Ez pour tous ceux qui le côtoient. En vrai ? Le
diable en personne : diablement beau, mais diablement mauvais. Il
est membre du gang des Young Bones qui règne en maître. Il est un
homme exécutif, solitaire, ne s’embarrasse pas de sentiments ni de
ressentiments. Toute personne sur son chemin est balayée, et un
soir, Rosabella va se trouver sur sa route…
À ce moment-là, si Ezra est la mort, Rosie est la vie… Mais l’illusion
de vivre peut être trompeuse… L’un comme l’autre va chercher à
gagner un instant de lumière, chacun dans son quotidien, à sa
manière, en accord avec lui-même ou contre sa volonté ou ses
certitudes.
Va alors commencer une lutte infernale pour vivre. C’est, en tout
cas, ce que j’ai ressenti. J’imagine (car c’est le premier que je lis)
qu’un roman écrit à 4 mains apporte un rythme particulier à un
récit : chaque auteure avec sa plume, transmettant ses émotions,
pour le coup doublées d’intensité… Pour ma part, j’ai trouvé la
fluidité du récit tel que j’en ai oublié qu’il avait été écrit par deux, et
non, une seule plume. Quant aux émotions, elles sont bien plus
nombreuses que quatre !
J’ai vacillé entre colère, fureur, dégout, haine, peur, tristesse,
désespoir, révolte, frustration, indignation, incompréhension. La
vengeance de Rose et le nettoyage d’Ezra sont devenus miens.
Sans omettre au milieu de tout ceci, ce désir oscillant entre dégout
et amour. Serait-ce le sentiment du survivant ou l’instinct de survie
qui dirige les actes de l’un comme de l’autre ?